Dans une interview au journal Le Monde, Pascale Duval, porte-parole de l’Unadfi, remarque une véritable convergence entre le marché du bien-être, la crise sanitaire, les théories du complot et les dérives sectaires. Cette tendance inquiète l’association qui entend apporter son aide aux victimes de ces différentes dérives. Lire la suite
Prévention
Déceler l’emprise
Plusieurs élèves du lycée Pardaidhan à Auch (32) ont bénéficié d’une formation sur le cyberharcèlement et l’embrigadement sur les réseaux sociaux, formation organisée avec l’ADFI Midi-Pyrénées.
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Amplifier la vigilance
Dans une interview accordée au Parisien, Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la Citoyenneté, a dévoilé les contours de l’action gouvernementale pour s’attaquer plus efficacement aux dérives sectaires. Lire la suite
Des enfants en danger – Analyse
Bien que l’enfance maltraitée constitue une préoccupation partagée par tous, les enfants victimes des sectes demeurent encore méconnus ou incompris, voire ignorés.
Flou sur l’avenir de la Miviludes
Préparé depuis la fin de l’année 2019, le rattachement de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires au sein du ministère de l’Intérieur est entré en vigueur depuis le décret du 15 juillet 2020.1 Lire la suite
Manque de moyens pour les acteurs de l’aide aux victimes de sectes
Tandis que les mouvements sectaires prolifèrent, profitant de la crise sanitaire et des angoisses qu’elle génère, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) n’a jamais été aussi fragile et les associations d’aide aux victimes d’emprise sectaire souffrent d’un manque de soutien de l’État. Le journal Marianne s’est penché sur cette question dans un dossier de juillet 2020, « Champ libre pour les sectes ? ». Lire la suite
Parole à l’ADFI Touraine
Marie-Françoise Bardet, présidente de l’ADFI Touraine, a été interviewée par La Nouvelle République. Elle aborde l’actualité des mouvements sectaires, notamment durant la période de confinement et de déconfinement. Lire la suite
Réaction de l’Unadfi à propos d’Amour et Miséricorde
L’UNADFI a été très étonnée et choquée à la lecture de l’article consacré à « Eliane Deschamps, la passionnée de travaux d’aiguilles »[1], publié dans l’édition du Progrès du 12 août dernier.
En effet, cette personne est renvoyée devant le Tribunal correctionnel pour abus de faiblesse au préjudice des membres du groupe Amour et Miséricorde qu’elle dirige, comme le relatait votre journal le 13 septembre 2019. [2]
L’UNADFI s’inquiète particulièrement du fait que l’article communique clairement le numéro de téléphone de Madame Deschamps, tout en passant sous silence l’existence du groupe de prière créé et animé par elle-même et Daniel Delestrac, alors que l’un et l’autre devaient comparaître devant le Tribunal correctionnel de Dijon les 25 et 26 mars derniers.[3]
L’audience ayant été reportée en raison du confinement, Eliane Deschamps profiterait-elle de ce délai pour « effacer » les années à la tête du groupe et donner d’elle une image de « passionnée de travaux d’aiguilles, tricotant l’hiver, bien au chaud dans la maison et l’été, à l’ombre sous un arbre », ainsi que le relate l’article ?
Les parties civiles au procès, anciens membres du groupe ou familles séparées d’un proche toujours dans le groupe, ont relaté une vie quotidienne dans le groupe bien différente, aux conséquences très lourdes pour certains, qui méritent pour le moins qu’on s’y intéresse.
L’Unadfi souhaite que ce courrier retienne toute l’attention de vos lecteurs et de votre rédaction.
[1] https://www.leprogres.fr/culture-loisirs/2020/08/11/eliane-deschamps-la-passionnee-de-travaux-d-aiguilles
[2] https://www.leprogres.fr/jura-39/2019/09/12/amour-et-misericorde-la-fondatrice-sera-jugee-pour-abus-de-faiblesse
[3] https://www.bienpublic.com/faits-divers-justice/2020/02/21/amour-et-misericorde-la-cheffe-jugee-pour-avoir-abuse-des-adeptes
Vers une interdiction ?
La député Laurence Vanceunebrock a déposé une proposition de loi ayant pour but d’interdire les pratiques notamment religieuses qui prétendent modifier l’orientation sexuelle ou le genre d’une personne. Le but de cette loi est la protection des victimes de ces thérapies.
La parlementaire s’est saisie du sujet en 2017 et a pu constater que le phénomène était bien présent dans l’hexagone. Elle a constaté la part importante des mouvements religieux dans ces thérapies mais aussi des thérapies pseudomédicales. Pour l’instant la loi n’est pas encore inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale mais la députée se montre optimiste quant à l’accélération de la procédure.
(Source : France Info, 03.06.2020)
La polygamie désormais assortie d’une simple contravention
Dans l’Utah, la polygamie qui était sanctionnée par une peine pouvant aller jusqu’à quinze ans d’emprisonnement est désormais punie d’une amende de 750 dollars et de travaux d’intérêt général. Lire la suite