Torrents de vie continue ses thérapies de conversion

Un reportage tourné en camera caché par BFMTV a révélé que l’association évangélique Torrents de vie continue l’exercice illégale des thérapies de conversion. A la suite de ces choquantes révélations, deux ministres sont montées au créneau afin d’exiger la mise en place d’une enquête sur le groupe.

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Les thérapies de conversion toujours pratiquées en Suisse

Si les thérapies visant à changer l’orientation sexuelle des homosexuels sont déjà interdites dans plusieurs pays, dont la France, la Suisse n’a pas encore franchi le pas. En effet, le gouvernement considère que la législation qui interdit d’imposer un traitement à une personne mineure sans son consentement est suffisante. Cependant si aucune procédure n’a été lancée au niveau national, dans trois cantons des initiatives parlementaires en ce sens sont en cours.

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Le Sénat vote en faveur de l’interdiction des thérapies de conversion

La Haute assemblée, après l’Assemblée nationale, a adopté à 305 voix contre 28 une proposition de loi soutenue par le gouvernement interdisant les pratiques qui visent à imposer l’hétérosexualité aux personnes lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT).

Les sénateurs ont dénoncé des pratiques qualifiées de « barbares, « indignes » et « d’un autre âge ». La proposition de loi prévoit un délit spécifique pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45 000 Euros d’amende contre les « thérapeutes » ou religieux qui prétendent « guérir » les homosexuels et les transsexuels.

Elisabeth Moreno, ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, a dénoncé ces pratiques comme « des atteintes insupportables à l’intégrité humaine ». Ces actes pouvaient déjà tomber sous le coup de la loi quand ils étaient associés à des violences, abus de faiblesse,
exercice illégal de la médecine, harcèlement ou discrimination. Or il s’agit, selon la ministre, de mieux identifier le délit. Comme le précise le rapporteur Dominique Vérien, « nommer le délit c’est poser une interdiction franche et c’est reconnaître le mal qui est fait ».

Députés et sénateurs, après des débats vifs, doivent désormais s’accorder sur une version commune du texte pour faire adopter la loi, mais l’Assemblée nationale, très majoritairement favorable au texte, aura le dernier mot.

D’autres pays ont déjà interdit ces pratiques en Europe (Malte, Allemagne, Espagne). Au Canada un projet de loi a été adopté début décembre..  

(Sources : Huffington Post, 08.12.2021 & Le Monde, 08.12.2021)

Amplifier la vigilance

Dans une interview accordée au Parisien, Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la Citoyenneté, a dévoilé les contours de l’action gouvernementale pour s’attaquer plus efficacement aux dérives sectaires. Lire la suite

Vers une interdiction ?

La député Laurence Vanceunebrock a déposé une proposition de loi ayant pour but d’interdire les pratiques notamment religieuses qui prétendent modifier l’orientation sexuelle ou le genre d’une personne. Le but de cette loi est la protection des victimes de ces thérapies.

La parlementaire s’est saisie du sujet en 2017 et a pu constater que le phénomène était bien présent dans l’hexagone. Elle a constaté la part importante des mouvements religieux dans ces thérapies mais aussi des thérapies pseudomédicales. Pour l’instant la loi n’est pas encore inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale mais la députée se montre optimiste quant à l’accélération de la procédure.

(Source : France Info, 03.06.2020)