Une ex-psychologue sanctionnée

Elle s’était désinscrite de l’Ordre des psychologues du Québec en juin 2021. L’ex-psychologue, qui croyait que ses patients pouvaient être possédés par le démon et que seuls la prière ou l’exorcisme pouvaient traiter ce type de trouble, a été reconnue coupable de 12 chefs d’accusation, pour des faits s’étant déroulés entre 2017 et 2021.

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Exorcisme dans un camp biblique pour enfants

Dans un camp à 90km de Saskatoon, un enfant aurait fait une crise après une séance d’exorcisme conduite par le religieux Carlos Doerksen, se définissant comme un apôtre.

Parker Bond, un autre enfant participant au séjour, raconte à la CBC ce qu’il a vécu. Entre privation de sommeil, fatigue, endoctrinement, le jeune garçon est revenu traumatisé de ce séjour. Les discussions sur les démons l’ont autant effrayé que les différents exorcismes, d’autant plus qu’un enfant se serait effondré lors d’une de ces pratiques.

Le directeur général du camp, Roland Thiessen, présent au début de l’évènement ne serait pas intervenu et aurait même écarté les enfants les plus sceptiques. Ces derniers ont pu téléphoner à leurs parents qui sont venus les chercher. Parker et sa mère ont ensuite voulu témoigner pour la Gendarmerie royale du Canada mais celle-ci a finalement annoncé que l’enquête sera fermée et qu’aucune accusation ne sera portée. La question de l’infraction pénale de tels actes sur des mineurs reste cependant ouverte.  

(Source : cbc.ca, 02.09.2022)

Les thérapies de conversion toujours pratiquées en Suisse

Si les thérapies visant à changer l’orientation sexuelle des homosexuels sont déjà interdites dans plusieurs pays, dont la France, la Suisse n’a pas encore franchi le pas. En effet, le gouvernement considère que la législation qui interdit d’imposer un traitement à une personne mineure sans son consentement est suffisante. Cependant si aucune procédure n’a été lancée au niveau national, dans trois cantons des initiatives parlementaires en ce sens sont en cours.

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Sept membres d’une secte condamnés à 50 ans de prison

Le tribunal de Bocas del Toro (Panama) a condamné sept membres de la secte « La Nueva Luz de Dios » à 50 ans de prison, la peine maximale encourue au Panama. Deux autres membres du groupe avaient, précédemment, été condamnés à 47 ans de prison après avoir passé un accord avec la justice.

Ils étaient accusés d’avoir, lors d’une cérémonie d’exorcisme, tué six enfants, âgés d’un an à 17 ans, et une femme enceinte.

Le 14 janvier 2020, la femme avait été assassinée devant cinq de ses enfants, et un autre mineur. Ils avaient eux-mêmes été battus à mort par la suite, le tout en présence des autres membres du groupe. Ce sont des témoins de la scène, eux-aussi victimes de violences, qui ont alerté la police après avoir réussi à fuir.

Selon Claire Nevache, chercheuse au Centre international d’études politiques et sociales du Panama, l’affaiblissement des cultes institués serait à l’origine de l’infiltration d’églises animées de « mauvaises intentions » parmi les populations locales qui souffrent déjà de l’absence des autorités.

Ainsi en 2020 trois membres d’une autre secte avaient été arrêtés après avoir enlevé et violé six enfants. L’enquête de la police avait mené à l’arrestation du gourou et à la découverte d’une fosse commune cachée dans la jungle. 

(Source : Sud-Ouest, 04.12.2021)

Pour rappel, lire sur le site de l’Unadfi : Découverte macabre d’une fosse commune : https://www.unadfi.org/actualites/groupes-et-mouvances/decouverte-macabre-dune-fosse-commune/