Des « Servantes de Dieu » brisent le silence

Le Financial Times a ouvert une grande enquête qui met lourdement en accusation l’Opus Dei, l’une des organisations catholiques les plus puissantes. Dans ce cadre, seize anciennes assistantes numéraires, qui ont travaillé pour l’organisation comme domestiques, non rémunérées, ont accepté de se confier à la journaliste Antonia Cundy.

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Témoignages : elles dénoncent de « graves dérives sectaires »

Un enfermement social et psychologique, une vie contrôlée en permanence jusque dans l’intimité conjugale… Avec le recul, trois femmes ayant aujourd’hui quitté la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) se rendent compte du milieu sectaire dans lequel elles ont évolué. 

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#8mars : N’oublions pas que les femmes sont les premières victimes des sectes, agissons

À l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, l’Union Nationale des Associations de Défense des Familles et de l’Individu (UNADFI) en appelle à une prise de conscience générale afin d’entraver la capacité de nuire des mouvements sectaires dont les femmes sont souvent les premières cibles.

Forte de 40 ans d’engagement, l’UNADFI et son réseau associatif dénoncent les sévices infligés aux femmes sous l’emprise des groupes sectaires et de leurs leaders. Ces femmes subissent des violations graves de leur intégrité et de leur dignité, avec un contrôle sur leur corps, leur sexualité, leur maternité et parfois même sur leurs enfants.

Maltraitées, humiliées, utilisées, et parfois même violentées ou violées, les femmes qui parviennent à quitter ces mouvements totalitaires doivent encore lutter pour retrouver leur identité et leur dignité bafouées.

Souvent considérées comme des proies consentantes, ces femmes sont comme ces femmes battues qui ne partent pas parce qu’elles sont sous emprise et ont été isolées. Ces femmes sont comme ces femmes violées qui ne portent pas plaintes parce qu’elles ont peur d’être jugées et déconsidérées par un système qui a encore des difficultés à les voir comme des victimes à part entière.

L’UNADFI et son réseau les accompagnent dans ce processus de reconstruction, offrant un soutien crucial aux victimes et à leurs familles.

Pourtant, les sectes continuent de se mondialiser, souvent dans l’indifférence des autorités publiques à travers le monde face aux violations, parfois criminelles, des droits humains, en acceptant des atteintes à la personne au nom du respect de la liberté de croyance. Cette indifférence peut être assimilée à une acceptation de ces actes insupportables. C’est ainsi que les mouvements sectaires l’entendent. Par des procédures « bâillon », ils tentent de faire taire celles et ceux qui défendent leurs victimes.

Il est temps de bouger. Il est temps que ces femmes soient entendues. Il est temps de condamner les abus commis au sein des mouvements sectaires. 

L’Unadfi lance un appel pressant aux législateurs européens et nationaux : il faut investir sans réserve dans la lutte contre les agissements sectaires et mettre fin à toute forme de dérives.

Au nom de ces femmes qui sacrifient une partie de leur vie, ou parfois toute une vie, à ces organisations totalitaires, regardons ensemble dans leur direction, tendons-leur la main et montrons-leur concrètement qu’elles ne sont pas seules.

« Le Groupe » explose après une plainte pour viol

« Le Groupe », secte musulmane qui a fédéré jusqu’à 200 adeptes en région parisienne et dans le Grand Est, a explosé en 2021 après une plainte pour viol. Le gourou a été mis en examen et placé en détention provisoire. Sofiane, ancien adepte, lui aussi inquiété par la justice, s’est confié à RMC..

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