Des « Servantes de Dieu » brisent le silence

Le Financial Times a ouvert une grande enquête qui met lourdement en accusation l’Opus Dei, l’une des organisations catholiques les plus puissantes. Dans ce cadre, seize anciennes assistantes numéraires, qui ont travaillé pour l’organisation comme domestiques, non rémunérées, ont accepté de se confier à la journaliste Antonia Cundy.

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L’Opus Dei n’est plus en odeur de sainteté

L’Opus Dei, qui avait tout mis en œuvre depuis 70 ans pour se hisser au même niveau hiérarchique que les diocèses, vient d’être rattaché à la « Congrégation pour le clergé » par le pape François. Le pape confirme ainsi qu’une prélature ne peut en rien être considérée comme équivalente à un diocèse.

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Exploitées au sein de l’Opus Dei

Plus d’une quarantaine de femmes ont déposé plainte auprès du Vatican contre l’Opus Deï pour exploitation par le travail, abus de pouvoir et de conscience. Elles auraient été exploitées par l’organisation en Argentine et au Paraguay, alors qu’elles étaient mineures.

Dans leurs témoignages, ces femmes affirment avoir été contraintes de travailler pendant 12 heures par jour sans pauses sauf pour manger et prier. Elles devaient effectuer des tâches domestiques difficiles sans recevoir de salaires. Elles n’étaient pas inscrites au système de sécurité sociale. Certaines gardent aujourd’hui des séquelles physiques de ces longues journées éreintantes.  Elles n’ont jamais osé protester et se persuadaient qu’elles devaient faire ça car elles avaient une dette envers Dieu. Ces femmes ont été pour la plupart recrutées par le groupe et séparées de leurs familles alors qu’elles avaient entre 12 et 16 ans.  Elles estiment avoir été victimes d’emprise durant des années : coercition et menace spirituelle pour les pousser au travail ainsi qu’un contrôle constant de leurs relations avec le monde extérieur. Au bout d’un certain temps la plupart d’entre elles ont demandé à partir car les exigences physiques et psychologiques devenaient intenables. Elles se sont alors retrouvées sans argent et avec un fort besoin d’aide psychologique.

L’avocat des plaignantes soutient que c’est le reflet d’une politique interne institutionnalisée de l’Opus Dei car des problèmes similaires ont été recensés en Afrique, en Espagne ou au Mexique. Les plaignantes souhaitent obtenir des excuses publiques, une reconnaissance des abus subis, une réparation financière et une juste condamnation des responsables. Leur plainte déposée au Vatican vise en effet de nombreux dirigeants de l’Opus Dei pour leur participation aux sévices ou leur connaissance des traitements infligés. En l’absence de réponse du Vatican les plaignantes pourraient engager des poursuites pénales contre l’Opus Dei en Argentine et dans d’autres pays où elles ont travaillé.   

(Sources : Associated Press, 12.11.2021 & Euronews,16.11.2021)

Une pétition contre la Fondation Jérôme-Lejeune

Une pétition signée par 146 scientifiques accuse la Fondation Jérôme-Lejeune, proche de l’Opus Dei, d’attaquer en justice tous leurs travaux. Ces procédures auraient pour but de freiner la recherche sur les embryons et les cellules souches embryonnaires. Cette pétition réclame également le retrait de la reconnaissance d’utilité publique de la fondation.

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