Déconstruire les idées reçues sur les sectes pour mieux les combattre

Le terme secte est souvent galvaudé. En France et en Suisse, il n’a aucune reconnaissance juridique. On parle plutôt de « dérives sectaires ». Derrière ce flou linguistique, des drames humains persistants et la nécessité d’avoir les clés pour comprendre ce phénomène et protéger ses proches.

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Le compte TikTok de l’influenceuse Ophenya suspendu

Le compte TikTok d’Ophenya est aujourd’hui inaccessible. Et la Miviludes a enclenché une procédure contre l’influenceuse française. Le collectif Mineurs Éthiques Et Réseaux (Meer) souhaite que cette suspension pousse les pouvoirs publics à exercer plus de vigilance sur ces figures 2.0 qui influencent dangereusement des mineurs.

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Une soirée qui fait débat

Début octobre 2024, le Palais des Congrès de Perpignan a accueilli une soirée baptisée « Le Serment de l’Humanité » organisée par Femmes Internationales Murs Brisés (FIMB). Le groupe a été dénoncé à plusieurs reprises par les associations et par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes).

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Un stage de bien-être signalé par la Miviludes après des violences 

Depuis août 2023, une association savoyarde proposant des stages de « libération émotionnelle par la voix » est au cœur d’une enquête pour violences. Malgré les accusations, l’organisateur poursuit ses activités.

Une plainte a été déposée par Béatrice A., 61 ans. Elle dénonce des « humiliations mentales » et des « asphyxies répétitives par coussins » lors d’un stage organisé par l’association Liyelo dans un gîte du parc naturel des Bauges. Béatrice A., cadre supérieure passionnée de chant (elle a longtemps fréquenté les conservatoires de Vienne et de Lyon), rapporte qu’en fait, personne n’était venu pour chanter. Elle dit avoir été contrainte de raconter le suicide de son mari et avoir été physiquement immobilisée par des encadrants lors d’un exercice, provoquant des épisodes de suffocation. Les autres participants ? « Beaucoup étaient en dépression ou sous médicaments, certains ont raconté avoir été victimes de viols, d’autres être en situation de rupture au moment du stage » témoigne la sexagénaire.

Bien que l’organisateur, Thierry C., nie l’intention de violence, il reconnaît que Béatrice a pu se sentir « effrayée ». Il est accusé de manipulation mentale et d’attouchements tendancieux pendant le stage. Lui, qui se fait appeler Wambli, conteste toute intention malveillante. Il affirme que ses méthodes sont destinées à aider les participants à se libérer émotionnellement. Pour Béatrice A., « ça a été beaucoup trop loin ». Elle évoque des caresses et des phrases comme : « Pour vous les femmes, il est temps de se recentrer sur votre utérus, d’aller en quête de votre féminin sacré ».

Béatrice A. a déposé plainte. La Miviludes a, pour sa part, fait un signalement au parquet de Lyon. Malgré ces allégations, Thierry C. n’a pas prévu de suspendre ses activités. De nouvelles dates de stages, de 400 à 560 € selon le module, sont d’ores et déjà répertoriées sur son site. Aucune précision en revanche sur le contenu. Le principal intéressé s’en défend en disant que « le mystère fait partie de la méthodologie et de la réussite »… 

(Source : Streetpress, 16.09.2024)