Sous emprise, les proches rejetés

Mon fils X. né en 1975 fait partie depuis 2002 d’un groupe à « dérives sectaires » épinglé plusieurs fois par la Miviludes et les associations. X. a eu une enfance tout à fait normale, une scolarité sans difficultés, fils unique mais en contact permanent avec de nombreux cousins et amis. Très sociable, il était très tourné vers les autres, presque avec excès : toujours prêt à rendre service, à organiser des sorties, des loisirs. Il faisait partie de mouvements de jeunes, aumôneries de lycée puis de faculté, scoutisme et avait, je dirais, une recherche spirituelle qui aurait pu faire penser à un engagement religieux.

Lire la suite

Un psychothérapeute italien condamné après avoir induit des faux souvenirs auprès d’une adolescente

Dans un contexte de relation parentale conflictuelle, une mère s’était adressée aux services sociaux pour obtenir de l’aide. Ceux-ci ont dirigé sa fille Sara (prénom modifié), âgée de 15 ans, vers un psychothérapeute, le Dr X. Les séances ont peu à peu implanté des faux souvenirs d’abus sexuel commis par le père dans l’esprit de l’adolescente.

Lire la suite

Mémoire retrouvée ou faux souvenirs ?

Mardi 25 septembre prochain à 19h, dans le cadre des « Mardis de la Science » de la mairie du 5è arrondissement de Paris, conférence de Brigitte Axelrad, vice présidente de l’AFIS (Association Française pour l’Information Scientifique)

Lire la suite

Douze années d’emprise : le pseudo-thérapeute condamné

Extraits de l’intervention de Sophie Poirot lors de la conférence de la FECRIS à Bruxelles, le 19 mai 2017.
L’analyse détaillée des « outils » mis en oeuvre par Benoit Yang-Ting (BYT), « humanothérapeute » expert en induction de faux souvenirs, pour maintenir son emprise sur ses clients permet de comprendre combien ces techniques de manipulation sont efficaces pour empêcher une personne de prendre conscience qu’elle n’a plus aucune liberté…

Lire la suite

Les faux souvenirs, un phénomène sous-estimé

Le 23 mai dernier, le tribunal correctionnel de Paris a condamné Catherine Phanekam, une kinésithérapeute auto proclamée psychothérapeute. Elle était accusée d’abus de faiblesse et de mise en état de sujétion d’autrui. Ses victimes l’accusent de leur avoir induit de faux souvenirs afin de les éloigner de leurs familles et ainsi les maintenir sous son influence.

Lire la suite