La société actuelle favorise les dérives sectaires

Depuis la pandémie de Covid-19, les signalements à la Miviludes sont en constante augmentation. Ce qui soulève des questions sur notre époque et notre propension à nous laisser influencer. Dans une interview accordée à Charlie Hebdo, le professeur de psychologie cognitive, Thierry Ripoll, livre des éclaircissements sur les mécanismes qui poussent à croire.

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Dérives sectaires : l’Assemblée nationale adopte le projet en nouvelle lecture

Après moult rebondissements, le projet de loi du gouvernement visant à lutter contre les dérives sectaires a été adopté, en deuxième lecture, ce mercredi 20 mars, par l’Assemblée nationale. Les débats doivent encore se poursuivre au Sénat.

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La Police Nationale intensifie la lutte contre les sectes

La Police Nationale espagnole a lancé un plan opérationnel novateur et a mis en place un observatoire spécialisé dans le but de contrer les activités des sectes qui menacent la sécurité publique et portent gravement atteinte aux droits fondamentaux des citoyens.

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Le délit de « provocation à l’abstention de soins » voté à l’Assemblée nationale

Mesure phare du projet de loi contre les dérives sectaires, l’article 4 prévoyant un délit de « provocation à l’abandon ou l’abstention de soins », a suscité des débats houleux. Rejeté dans un premier temps à l’Assemblée nationale, il a été modifié… Puis finalement adopté.

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Ça vous regarde, Grand débat, LCP

Salué dans son initiative, mais chahuté dans sa rédaction, le projet de loi visant à mieux lutter contre les dérives sectaires permettra-t-il une meilleure protection des victimes sans porter atteinte à la liberté d’exercer une profession librement choisie ? Pour en débattre : Brigitte Liso (députée Renaissance), Jean-François Coulomme (député LFI), Marie Drilhon (vice-présidente de l’Unadfi) et Jérôme Poiraud (naturopathe et président de l’OMNES). 

(Source : LCP Assemblée nationale, 15.02.2024)

A voir sur : https://lcp.fr/programmes/ca-vous-regarde/medecines-paralleles-comment-en-finir-avec-les-derives-253061

#8mars : N’oublions pas que les femmes sont les premières victimes des sectes, agissons

À l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, l’Union Nationale des Associations de Défense des Familles et de l’Individu (UNADFI) en appelle à une prise de conscience générale afin d’entraver la capacité de nuire des mouvements sectaires dont les femmes sont souvent les premières cibles.

Forte de 40 ans d’engagement, l’UNADFI et son réseau associatif dénoncent les sévices infligés aux femmes sous l’emprise des groupes sectaires et de leurs leaders. Ces femmes subissent des violations graves de leur intégrité et de leur dignité, avec un contrôle sur leur corps, leur sexualité, leur maternité et parfois même sur leurs enfants.

Maltraitées, humiliées, utilisées, et parfois même violentées ou violées, les femmes qui parviennent à quitter ces mouvements totalitaires doivent encore lutter pour retrouver leur identité et leur dignité bafouées.

Souvent considérées comme des proies consentantes, ces femmes sont comme ces femmes battues qui ne partent pas parce qu’elles sont sous emprise et ont été isolées. Ces femmes sont comme ces femmes violées qui ne portent pas plaintes parce qu’elles ont peur d’être jugées et déconsidérées par un système qui a encore des difficultés à les voir comme des victimes à part entière.

L’UNADFI et son réseau les accompagnent dans ce processus de reconstruction, offrant un soutien crucial aux victimes et à leurs familles.

Pourtant, les sectes continuent de se mondialiser, souvent dans l’indifférence des autorités publiques à travers le monde face aux violations, parfois criminelles, des droits humains, en acceptant des atteintes à la personne au nom du respect de la liberté de croyance. Cette indifférence peut être assimilée à une acceptation de ces actes insupportables. C’est ainsi que les mouvements sectaires l’entendent. Par des procédures « bâillon », ils tentent de faire taire celles et ceux qui défendent leurs victimes.

Il est temps de bouger. Il est temps que ces femmes soient entendues. Il est temps de condamner les abus commis au sein des mouvements sectaires. 

L’Unadfi lance un appel pressant aux législateurs européens et nationaux : il faut investir sans réserve dans la lutte contre les agissements sectaires et mettre fin à toute forme de dérives.

Au nom de ces femmes qui sacrifient une partie de leur vie, ou parfois toute une vie, à ces organisations totalitaires, regardons ensemble dans leur direction, tendons-leur la main et montrons-leur concrètement qu’elles ne sont pas seules.