Plusieurs témoignages décrivant des faits d’une extrême violence ont amené la Directrice de la protection de l’enfance japonaise à interpeller l’organisation des Témoins de Jéhovah afin qu’elle « rappelle à tous ses membres que les traitements inhumains, cruels et dégradants sont interdits et passibles de lourdes peines de prison ». Les dirigeants du mouvement, qui revendique 250 000 fidèles dans le pays, ont également été convoqués par le ministère des Affaires sociales.
Lire la suiteAtteinte à l’enfant
Un mage vaudou condamné à 17 ans de prison
Il se fait appeler Maître Charles. A l’issue d’un procès qui s’est tenu pendant quatre jours, il a été condamné à 17 ans de prison pour viols sur mineur. La mère de la victime a été mise en examen pour complicité et condamnée à 10 ans de prison.
Lire la suiteTémoins de Jéhovah : à quand une loi pour protéger les enfants ?
Plusieurs scandales ont déjà secoué les congrégations de l’Eglise. Pourtant, les signalements obligatoires et les enquêtes indépendantes ne sont pas imposés lorsque l’organisation est avertie de cas inquiétants.
Lire la suiteLa Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX) aurait couvert des abus sexuels sur mineurs
Entre 1986 et 2008, à Libreville, l’abbé Patrick Groche de la fraternité lefebvriste, se serait livré à des agressions sexuelles sur enfants en toute impunité. Il ne serait pas le seul. Un collectif de victimes s’est organisé malgré la prescription des crimes.
Lire la suiteSamuel Bateman, chef de file des « Samuelites » accusé de maltraitance d’enfants
Un groupe fondamentaliste issu des Mormons, et plus précisément de l’Eglise polygame de Jésus-Christ des Saints des derniers jours (FLDS) a attiré l’attention du FBI suite à des soupçons de mise en danger d’enfants.
Lire la suiteInterpellations à la suite du décès d’une enfant
Début juillet 2022, douze membres d’un mouvement sectaire australien connu sous le nom de « The Saints » ont été interpellés et inculpés pour le meurtre d’une fillette de 8 ans décédée en début d’année.
Lire la suiteLa figure de proue du complotisme suisse accusé de violence par trois de ses enfants
Trois des onze enfants d’Ivo Sasek1 ont révélé, dans un documentaire en deux parties diffusées sur la chaîne Suisse SRF, avoir subi pendant de nombreuses années des châtiments corporels et des maltraitances psychologiques.
Lire la suiteDeux responsables reconnus coupables
Nachman Helbrans et Mayer Rosner, deux membres de Lev Tahor, ont été reconnus par le tribunal fédéral de New York coupables d’enlèvement d’enfants et exploitation sexuelle sur l’un d’entre eux. Ils risquent une peine minimale de 10 ans pouvant aller jusqu’à la perpétuité.
En 2018, une mère craignant pour la sécurité de ses deux enfants (une jeune fille de 14 et son petit frère) au sein de Lev Tahor a fui le Guatemala où était installé le groupe pour New York. En 2017, la jeune fille âgée de 13 ans avait été mariée par les dirigeants à un homme du groupe âgé de 19 ans. Un tribunal américain a accordé à la mère la garde exclusive de ses enfants et a interdit à leur père encore membre du groupe d’entrer en relation avec eux. A la fin de l’année 2018, Nachman Helbrans et Mayer Rosner avaient élaboré un plan afin d’enlever la jeune fille et son frère, leur faisant passer la frontière américaine illégalement afin de les emmener au Mexique.
Lev Tahor adopte un mode de vie traditionnaliste mais pour cet enlèvement ils avaient utilisé des moyens modernes (téléphone portable, application cryptée, faux passeports). Les enfants avaient été retrouvé dans un hôtel au Mexique.
La peine sera prononcée ultérieurement.
(Sources : Times of Israel, 11.11.2021 & National Post, 12.11.2021)
Trois ans de prison avec sursis pour le fondateur de l’Angélus
L’abbé Spinoza a été condamné à trois ans de prison avec sursis pour violence et maltraitance sur des élèves de l’Angélus, un établissement scolaire hors contrat qu’il avait fondé en 2010. Il a, en outre, été reconnu coupable de travail dissimulé par le tribunal correctionnel de Bourges.
Sous le patronage du Bon Pasteur, l’école ouverte à Presly dans le Cher accueillait une centaine d’élèves de la primaire à la terminale, jusqu’à sa mise sous scellée par la préfecture en juin 2017.
L’affaire a éclaté en 2017, après qu’une famille et des enseignants, anciens membres de l’Angélus ont dénoncé des faits de violences auprès de la direction de l’Académie. Les enquêteurs avaient rassemblé une cinquantaine de témoignages d’élèves, dont une vingtaine ont relaté des faits de violences et « deux ou trois » des agressions sexuelles. Ils avaient dénoncé des coups de poing, des gifles, des privations de nourriture (de la nourriture périmée avait été retrouvée lors des perquisitions), l’absence de chauffage ou l’obligation d’effectuer des tâches ménagères pour lesquelles aucun personnel n’était employé.
Finalement deux familles et l’association La Voix de l’enfant se sont portées parties civiles contre l’abbé, décrit par le substitut du procureur de Bourges comme un gourou qui aurait institutionnalisé la violence et organisé la terreur. Il n’a présenté aucune excuse aux victimes présentes.
Le parquet avait requis à l’encontre de l’abbé une peine de trois ans de prison, dont un ferme mais la cour n’ayant pas retenu « le caractère habituel des violences », il écope d’une peine avec sursis. Cependant le parquet a été suivi dans ses autres réquisitions et l’ecclésiastique n’a plus le droit d’enseigner ni de pratiquer des « activités rémunérées ou bénévoles au contact de mineurs pour une durée de dix ans ». Il a en outre, été condamné à verser un euro symbolique à l’association La Voix de l’enfant, et 20 000 € de dommages et intérêts aux autres plaignants.
Concernant les accusations de travail dissimulé, l’abbé Spinoza a été condamné à dédommager l’Urssaf Centre-Val de Loire à hauteur de 101 371 € pour les cotisations sociales non versées entre 2014 et 2017. A l’époque des faits, le prêtre avait fait rédiger une convention de bénévolat par un avocat pour se couvrir – ce dernier était partie civile au procès. Plusieurs bénévoles étaient payés 15 euros de l’heure en liquide, tandis que des enseignants et des surveillants bénéficiaient d’avantages en nature.
Deux autres prévenus, eux aussi accusés de violence, ont écopé de peines plus légères.
(Source : La Croix, 24.11.2021)
Pour en savoir plus sur l’affaire lire sur le site de l’Unadfi : Perquisition dans une école hors contrat du Cher https://www.unadfi.org/actualites/domaines-dinfiltration/education-periscolaire-et-culture/perquisition-dans-une-ecole-hors-contrat-du-cher/
Une jeunesse au sein de Lev Tahor
Ex-adepte de Lev Tahor, Mendy Levy a raconté à Insider sa vie sous contrôle au sein du groupe. Il a fui le groupe à l’âge de 15 ans et tente maintenant de construire une nouvelle vie.
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