À l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, l’Unadfi tient à rappeler la nécessité de protéger les enfants des dérives sectaires, un phénomène insidieux minimisé voire ignoré. Et pourtant, ces enfants sont des victimes silencieuses menacées dans leur développement physique, psychologique et émotionnel.
Enfermés par l’emprise exercée sur leurs parents dans des structures à caractère sectaire, trop d’enfants sont privés de leurs droits fondamentaux et empêchés de s’épanouir.
En mars dernier, le colloque de l’UNADFI avait pour thème « Les mineurs victimes de sectes : enfance volée, enfance en danger ». La mise en lumière de témoignages poignants et d’analyses d’experts a rappelé que la situation des mineurs dans des contextes sectaires doit être considérée comme une urgence dans les mesures de protection de l’enfance. Contraints au silence, exposés à des idéologies nocives, voire à des abus, les mineurs en situation sectaire sont dans l’incapacité de se défendre seuls.
« Les enfants sont la chose la plus précieuse que nous puissions avoir, ils sont l’espoir de demain et méritent notre plus grand respect et notre protection » disait Nelson Mandela. Parents, enseignants, professionnels de la santé, travailleurs sociaux, simples citoyens, il est de notre responsabilité de faire preuve de vigilance, de repérer les signes avant-coureurs et d’agir pour protéger ces enfants.
Plus que jamais, l’Unadfi reste engagée pour faire entendre la voix des plus vulnérables et les protéger des dangers liés aux dérives sectaires.