Un sexagénaire accusé d’agressions sexuelles aggravées

Dans le cadre d’une enquête à l’échelle de l’État sur des abus sexuels sur enfants au sein de la communauté des Témoins de Jéhovah, un homme de 69 ans a été interpellé et inculpé à Lower Burrell, en Pennsylvanie. Il est accusé d’agression sexuelle aggravée, mise en danger du bien-être des enfants et corruption de mineurs.

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« Aujourd’hui, je n’ai plus aucune foi » 

John Gilliland a aujourd’hui 35 ans. Directeur commercial, il vit à Northallerton dans le North Yorkshire. Il est né dans l’église chrétienne des Frères de Plymouth (PBCC). Il se fait appeler Gilli car il associe son nom de naissance à sa vie passée. Une vie marquée par des abus sexuels… Et trois tentatives de suicide quand il est sorti de la secte.

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Les archidiocèses de Québec et Sherbrooke prennent leurs distances

Alors que des allégations d’abus sexuels pèsent sur la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX), un appel à témoins a été lancé par un collectif de victimes. De leur côté, les institutions catholiques romaines de Québec et Sherbrooke ont tenu à clarifier les distances, voire les tensions, qu’elles entretiennent avec la Fraternité.

Le mouvement religieux catholique intégriste FSSPX est particulièrement bien implanté au Québec. Il fait cependant les manchettes des journaux, des victimes dénonçant des « dérives sectaires » et un système « perpétuant et camouflant des agressions sexuelles et abus de ses prêtres ». Des allégations que réfute la Fraternité.

Invités à réagir, les archidiocèses de Sherbrooke et de Québec ont tenu à réaffirmer que « la Fraternité n’est pas sous la juridiction de l’Église catholique ». Elle n’est pas non plus « en communion avec elle depuis le rejet des modernisations du Concile Vatican II par ses membres (…). Elle perpétue des différends importants sur la doctrine et la liturgie ». L’Archidiocèse de Sherbrooke indique que « la remise en question de l’autorité du Pape, aggravée par l’ordination d’évêques sans mandat pontifical, constitue un enjeu majeur que des années de discussions ne sont pas parvenues à régler ». 

Se disant « très préoccupée par la protection de l’intégrité de toute personne » une porte-parole de l’Église catholique de Québec dit « fermement condamner les abus » et explique « poursuivre l’implantation de pratiques encore plus rigoureuses » dans chacune des paroisses. Elle invite également la population à ne pas confondre la FSSPX avec la Fraternité Saint-Pierre qui se rassemble à Limoilou et célèbre la messe en latin, mais qui est sous la juridiction du diocèse. 

(Source : La Voix de l’Est, 17.04.2024)

Le chef d’une secte de Nouvelle-Galles du Sud interpellé

William Kamm, 73 ans, chef de culte autoproclamé, et sa compagne, Sandra Mathison 58 ans, ont été interpellés ce 11 mars et placés en détention provisoire. Ils sont accusés d’avoir « préparé » une fille, dès l’âge de 6 ans, « sélectionnée pour procréer avec le prophète ».

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Un prédateur sexuel condamné à 11 ans de prison

Ancien membre de l’équipe dirigeante de la communauté chrétienne de Gloriavale, Jonathan Benjamin a été condamné à 11 ans et 10 mois de prison pour agressions sexuelles sur enfants.

Déjà en détention, Jonathan Benjamin comparaissait ce 18 mars devant le tribunal de district de Greymouth pour répondre de 26 chefs d’accusation d’agressions sexuelles commises sur des enfants. Ces méfaits ont couru sur trois décennies à partir des années 1980. La plus jeune de ses proies n’avait que 5 ans à l’époque. A la barre, ses victimes l’ont décrit comme un « opportuniste profitant de la vulnérabilité des enfants pour les exploiter ». Elles ont évoqué des actes « délibérés, prémédités et planifiés » se disant aujourd’hui « blessées et brisées ». En larmes, une femme a expliqué qu’à Gloriavale, « on nous enseignait à mettre les besoins des autres avant les nôtres. On nous enseignait à ne jamais dire non »… Voilà pourquoi il a fallu attendre 30 ans pour que justice soit faite. Le tribunal, qui a entendu les remords de l’accusé mais surtout les déclarations édifiantes des victimes qui se sentent toujours impactées psychologiquement par ces agressions, a prononcé une peine de 11 ans et 10 mois de réclusion. 

(Source : RNZ, 18.03.2024)