Le pranisme attire de plus en plus d’adeptes

Cette PSNC, qui consiste à se nourrir uniquement de prana, des particules « divines », est as­sociée à un grand risque sectaire.

Le pranisme séduirait de plus en plus de Français, malgré les risques importants pour la san­té de l’adepte : le processus im­plique un jeûne total de 21 jours, alors qu’il est établi qu’une priva­tion de boisson peut être mortelle dès 3 jours.

Plusieurs médias relatent ainsi le cas d’Elliot, un jeune homme ancien adepte du pranisme. En s’engageant dans cette pratique, qui consiste à cesser de s’alimenter pour se nourrir d’air et de lumière, l’adolescent alors âgé de 16 ans a perdu 5 kilos. A l’époque, ses parents ne s’inquiètent pas de ce mode de vie extrême : eux-mêmes adeptes du pranisme, ils mangent très peu et manquent régulièrement des repas. Selon Elliott, « le pranisme était en adéquation avec le reste de mon éducation ».

Il participe ainsi à un stage avec ses parents et d’autres convaincus, durant lequel on lui explique que la faim est un état temporaire, faisant partie du processus du pranisme. On lui indique également que sa perte de poids est normale. Le jeune homme sort petit à petit de cette pratique et s’estime chanceux d’avoir échappé aux conséquences de la privation de nourriture : « J’étais encore en croissance, c’était particulièrement dangereux pour moi. J’ai eu beaucoup de chance de ne pas développer de trouble du comportement alimentaire quand j’en suis sorti. Ce mode de pensée qui associe la privation de nourriture à quelque chose de pur, de sain, aurait pu rester ». Si aujourd’hui sa famille a, elle aussi, abandonné le pranisme, ses parents restent convaincus par plusieurs théories ésotériques et sont fortement opposés à la vaccination. Mais Elliot a pu rattraper ses vaccinations, sans le leur dire.

(Sources : Doctissimo, 18.11.2024 & 20 minutes, 18.11.2024)

  • Auteur : Unadfi