Dans un article de son édition de décembre 2018, Le Mensuel du Morbihan aborde le phénomène sectaire et donne la parole aux associations. L’ADFI Bretagne-Sud y analyse la problématique sectaire dans la région, en décryptant les caractéristiques des nouvelles organisations et leur attrait pour la région bretonne.
Prévention
Hommage à Jacqueline DESCAMPS

L’UNADFI a la tristesse d’annoncer le décès de Jacqueline DESCAMPS, présidente honoraire de l’ADFI de Nantes, qui a fait partie des premiers combattants de la lutte contre les dérives sectaires aux côtés de Magdeleine LASSERRE, ancienne présidente de l’UNADFI (1982-1993) et de Claire CHAMPOLLION, présidente de la première ADFI fondée à Rennes en 1974.
Le Parti québecois veut une commission parlementaire
Le Parti québécois demande au gouvernement de mettre en place un groupe d’étude parlementaire sur les dérives sectaires dès la rentrée. Il dénonce le fait que des actes illégaux peuvent être commis impunément par des mouvements sectaires invoquant la liberté de religion. Lire la suite
Enfants et violence sectaire
Extraits de l’étude « Spécificités des violences exercées à l’encontre des enfants dans les groupes sectaires », publiée dans le rapport de la Miviludes 2016-2017. L’auteure, Delphine Guérard, est psychanalyste, psychologue clinicienne, ancien expert près la cour d’appel de Paris. Elle aborde la question de la violence sectaire à l’encontre des enfants à partir de son travail clinique, auprès de très jeunes adultes et d’adultes ayant vécu leur enfance dans un groupe sectaire. Son expérience la conduit à souligner la multiplicité des formes de maltraitances dont sont victimes les enfants dans le milieu sectaire et les conséquences de ces violences sur leur vie psychique. Lire la suite
L’ emprise en milieu sportif : silence sur les maltraitances
Les vies dévastées de la jeune gymnaste Elodie Lussac, de la joueuse de tennis Isabelle Demangeot ou des lanceuses de marteau Catherine Moyon de Baecque et Michelle Rouveyrol ont révélé au grand public qu’il existait dans les clubs sportifs de multiples formes d’emprise mentale (coachs-gourous, clubssectes, groupes de radicalisation religieuse), d’abus de confiance et de faiblesse (entraîneur séducteur/prédateur, médecin abusif, coéquipiers harceleurs), ou de domination autocratique (président de club tyrannique, maître répressif, parents despotiques) conduisant à des cas extrêmement préoccupants de maltraitances, de harcèlement physique, moral et sexuel, de violences à caractère pédophile, de troubles comportementaux graves (bigorexie, addictions aux produits dopants et aux drogues, etc.) ou de maladies psychiques poussant les victimes au suicide (dépression, burn-out, orthorexie, anorexie, etc.). (…)
Une réunion pour aborder la problématique sectaire
La police nationale italienne et une association liée à l’église catholique (Communauté du Pape Jean XXIII) ont organisé une réunion de formation intitulée « Le piège des sectes ». Lire la suite
Le nouveau gouvernement prêt à agir ?
Manon Boyer, la tante d’Eloïse Dupuis, jeune femme témoin de Jéhovah décédée après un refus de transfusion sanguine1, souhaite la tenue par le nouveau gouvernement, formé par François Legault, d’une commission parlementaire sur les dérives sectaires. Dans le courant du mois de novembre, elle a été reçue par la ministre de la Justice, Sonia LeBel.
Les espagnols souhaitent du changement
L’affaire de l’enlèvement de la jeune espagnole Patricia Aguilar1 montre l’absence de protection juridique pour les personnes sous l’emprise de mouvements sectaires. Cependant des militants souhaitent une intervention des pouvoirs publics et la mise en place d’une législation.
La relation gourou/adepte
Marie-Andrée Pelland, professeure de criminologie à l’Université de Moncton (Canada), est revenue dans le quotidien québécois, Le Soleil, sur l’emprise et la relation entre gourous et adeptes. Lire la suite
Baisse des subventions : le cri d’alarme des associations
Le Centre contre les manipulations mentales (CCMM) et l’Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu victimes de sectes (UNADFI) constatent avec amertume une baisse substantielle de leurs subventions. Elles s’interrogent sur cette inflexion du Gouvernement alors que, sur le terrain, elles observent que l’activité sectaire est loin d’être sur le déclin. Selon les dernières estimations officielles 500.000 personnes et 50.000 enfants seraient sous emprise en France. Alors pourquoi cette baisse d’intérêt et de moyens octroyés à la prévention sur le sujet ? Lire la suite