Le Parti québécois demande au gouvernement de mettre en place un groupe d’étude parlementaire sur les dérives sectaires dès la rentrée. Il dénonce le fait que des actes illégaux peuvent être commis impunément par des mouvements sectaires invoquant la liberté de religion.
Bien qu’il ne compte plus la députée Agnès Maltais sur ses travées (elle n’a pas souhaité se représenter lors du dernier renouvellement de l’Assemblée Nationale de 2018), ce parti a appelé l’intention du gouvernement qui affirme « une volonté politique de se pencher sur la question » marquée par un fort caractère interministériel.
Une commission parlementaire permettrait de tenir un débat public qui prendrait en compte l’avis d’experts permettant ainsi aux députés de bénéficier d’une vue d’ensemble sur cette question.
Cette requête fait suite à l’action similaire menée par Manon Boyer1 qui milite pour mettre un terme aux dérives sectaires depuis que sa nièce, jeune femme de 27 ans appartenant aux Témoins de Jéhovah, est décédée en refusant une transfusion sanguine lors de son accouchement.
(Source : Journal du Québec, 26.11.2018 & 13.12.2018 )
1. Lire sur le site de l’Unadfi, Le nouveau gouvernement prêt à agir ? : https://www.unadfi.org/droit-et-institutions/pouvoirs-publics/international-pouvoirs-publics/le-nouveau-gouvernement-pret-a-agir/