Le Figaro a donné la parole à Franck Dannerolle, chef de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), qui comprend la Cellule d’assistance et d’intervention en matière de dérives sectaires (CAIMADES). Il aborde le travail de la CAIMADES, organisme composé de 8 enquêteurs en charge des dérives sectaires ainsi que le profil des victimes de dérives sectaires.
Lire la suitePouvoirs publics
L’UNADFI et les autres associations européennes membres de la FECRIS ont pour but de prévenir et combattre les effets du sectarisme et de venir en aide aux victimes des sectes. Elles déclarent leur attachement indéfectible aux libertés fondamentales, telles qu’elles sont reconnues par la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948, par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales de 1950, par la Convention internationale des Droits de l’Enfant de 1989.
Ces associations réaffirment plus particulièrement leur attachement à la liberté de penser et de croire, à la liberté d’expression et à la liberté d’association, fondements de la société civile dans tout Etat de droit fondé sur les principes démocratiques.
Elles rappellent qu’il n’appartient pas aux Etats ni aux pouvoirs publics de se prononcer sur le caractère philosophique ou religieux d’une conviction, l’adhésion à une association cultuelle ou non cultuelle, particulièrement, ne relevant que de la conscience de chacun.
Elles déclarent en revanche qu’il appartient aux pouvoirs publics:
– de garantir l’expression de ces libertés;
– de favoriser l’accès des citoyens à une libre information, de telle sorte que chacun puisse se prémunir contre le sectarisme, et de faciliter le libre débat, au sein de la société ou de la cité, comme de veiller à ce qu’aucun citoyen ne puisse être privé de son droit de libre débat ;
– de protéger les individus contre toute forme déshumanisante de manipulation mentale et de conditionnement psychique et ou intellectuel, quel que soit le masque philosophique, religieux ou commercial sous lequel ces pratiques peuvent se dissimuler.
(Source : Fecris, déclaration commune du 24.04.1999)
Une nouvelle impulsion pour lutter contre les sectes
Dans une interview donnée au Figaro, Sonia Backès, secrétaire d’Etat chargée de la Citoyenneté, a précisé les contours de sa politique de lutte contre les sectes et a rappelé l’organisation d’assises nationales sur le sujet les 9 et 10 mars prochain. Dans le même temps un nouveau responsable de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a été nommé.
Lire la suiteLa cheffe de la Miviludes, Hanène Romdhane, a annoncé sa démission
Choisie par Marlène Schiappa, la magistrate avait pris la tête de cette cellule dédiée à la lutte anti-sectes en avril 2021.
Lire la suiteRapport d’activité 2021 de la Miviludes
La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) vient de publier son rapport annuel, restituant données, chiffres et textes sur le phénomène sectaire à l’aune des tendances observées en 2021. L’instance sous tutelle du ministère de l’Intérieur dresse un premier constat : le nombre de saisines ne cesse d’augmenter avec l’enregistrement de 4 020 cas pour l’année passée, soit une hausse de 33,6% en un an ou 1 012 dossiers supplémentaires. Panorama des constats, moyens, orientations face à cette dynamique croissante et évolutive.
Lire la suiteQuestions au gouvernement
A la suite de la publication du rapport de la Miviludes, au début du mois de novembre 2022, deux sénateurs ont publié des questions écrites au gouvernement sur les dérives sectaires.
Lire la suiteRapport de la Miviludes : Quand des sectes se dissimulent derrière des cures de bien-être, Le téléphone sonne, France Inter
Christian Gravel, préfet et président de la Miviludes et Marie Drilhon, vice-présidente de l’Unadfi étaient les invités du Téléphone sonne sur France Inter le jeudi 3 novembre 2022.
Lire la suiteDérives sectaires : hausse de 33% pour l’année 2021
Dans son rapport annuel la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) souligne une augmentation du nombre de saisines enregistrées en 2021 : 4020 signalements soit +33,6% par rapport à 2020. Et depuis 2015, la hausse s’élève à 86 %. Des chiffres préoccupants, d’autant plus qu’ils ne reflètent qu’une infime partie de la réalité.
Lire la suiteUn député préoccupé par les dérives sectaires sur internet
Le 27 septembre 2022, le parlementaire LFI Hadrien Clouet a interrogé le ministère de l’Intérieur et des outre-mer sur l’essor des dérives sectaires en ligne.
Dans sa question écrite, le député partage son inquiétude sur ce phénomène qui n’est pas nouveau mais dont « les outils sont en train de muter au rythme de la numérisation, compliquant l’application de l’article 223-15-2 du code pénal. Désormais, le gourou, en étant doté d’une caméra et d’une connexion internet, dispose d’une audience conséquente, de plusieurs milliers voire de centaines de milliers « d’adeptes » devenus des abonnés ». L’identification de cette e-médecine ou des praticiens en tous genres (naturopathes, exorcistes, medium, thérapeutes quantiques…) devient plus difficile. De même, les abus de faiblesse ou l’éventuel exercice illégal de médecine sont moins facilement visibles et détectables. On observe que les « adeptes-abonnés », potentiellement victimes, constituent des communautés sans lien physique avec le gourou qu’ils défendent pourtant corps et âme lors de « raids numériques ». Leur endoctrinement est aggravé par la logique algorithmique qui les enferme dans des bulles de désinformation. Hadrien Clouet interroge alors le ministre « sur les moyens prévus pour lutter contre ces nouvelles formes de dérives sectaires sur internet, tant de manière préventive que répressive » et soulève plusieurs questions : « La Miviludes disposera-t-elle d’une rallonge budgétaire permettant d’assurer une lutte permanente sur internet, en lien avec les autres ministères concernés et à combien s’élèvera-t-elle le cas échéant ? Le Gouvernement envisage-t-il la mise en place d’un nouvel arsenal législatif pour lutter contre les « cyber-gourous » ? Comment compte-t-il agir pour faire cesser le remboursement par les mutuelles ou le financement par le compte CPF de « coaching de vie », « naturopathie », « réflexologie » ou autres pratiques dites « alternatives » ? Facilitera-t-il les possibilités de démonétisation contrainte de vidéos aux propos engageant une dérive sectaire ? ». Pour finir, le député demande s’il est prévu d’encadrer les termes rattachés à « thérapie » lorsqu’ils ne relèvent pas du domaine de la médecine.
(Source : Question à Assemblée nationale N°1638)
Rétrospective de l’implication de l’État dans la lutte contre les dérives sectaires
Extraits de l’intervention de Monsieur le préfet Christian Gravel, Secrétaire général du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes).
Lire la suiteVis à vies, podcast du ministère de l’Intérieur, Episode 3 : Les dérives sectaires
L’épisode 3 de Vis à vies, un podcast du ministère de l’Intérieur, diffusé le 24 mai, a été consacré aux dérives sectaires. Durant 36 minutes, Camille Chaize, la porte-parole du ministère, s’est entretenue avec le préfet Christian Gravel, secrétaire général du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) et Nicolas Jacquette, rescapé des Témoins de Jéhovah.
Chacun a partagé son expérience, l’un livrant le point de vue d’une victime, l’autre en tant qu’agent de l’Etat. Lors de l’émission, il a beaucoup été question de l’accompagnement apporté par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) et les associations d’aides aux victimes de dérives sectaires à ceux qui souhaitent s’émanciper d’une secte.
Ecouter le podcast : https://podcast.ausha.co/vis-a-vies-le-podcast-du-ministere-de-l-interieur/3-les-derives-sectaires