La fin du décompte horaire

Les adeptes Témoins de Jéhovah sont dans l’obligation de rendre compte régulièrement aux dirigeants de leur congrégation du nombre d’heures qu’ils consacrent à Jéhovah. Cette obligation a pris fin durant le mois d’octobre mais les règles et obligations jéhovistes sont encore bien présentes pour les adeptes.

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Le gourou du kung-fu devant la justice

Au tribunal correctionnel de Paris, Élysée Ade était jugé pour « abus de faiblesse par sujétion psychologique » et pour une agression sexuelle aggravée. Le 10 octobre 2022, le parquet a requis 4 ans d’emprisonnement, dont un ferme, contre Elysée Ade, soupçonné d’avoir mis sous emprise 22 personnes, majoritairement des femmes, entre 2009 et 2015.

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Croire à l’incroyable – Anciens et nouveaux adeptes

Romy Sauvayre, PUF, 2012.

Romy Sauvayre est docteur en sociologie. Son travail sur les croyances, les normes, les valeurs et les émotions, se situe à la croisée de la sociologie, de la philosophie, de la psychologie et des sciences cognitives. Cette étude, menée avec finesse et exigence, apporte un éclairage très utile à une meilleure compréhension de la réalité complexe à laquelle nos associations sont si souvent confrontées.

En étudiant les parcours d’adeptes de « mouvements marginaux » dont les croyances « défient le sens commun », Romy Sauvayre cherche comment expliquer qu’un individu puisse rationnellement adhérer à des croyances « invraisemblables », puis résister au changement de ces croyances pour ensuite rompre avec son mouvement d’appartenance et les croyances qu’il avait acceptées en son sein (…)

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Pas de profil type pour les adeptes de sectes

Beaucoup pensent qu’ils ne pourraient pas se faire happer par une secte comme NXIVM, actuellement au coeur de The Vow (le sensationnel), documentaire en neuf épisodes diffusé sur la chaine HBO. Interrogée par l’équipe d’HBO, Rachel Bernstein, thérapeute spécialiste de l’aide aux sortants de sectes, balaie d’un revers de main cette idée reçue. Lire la suite

Bénévolat ou travail dissimulé ?

Le 21 décembre 2017, la cour d’appel de Paris a confirmé les décisions du conseil des prud’hommes de Paris à l’encontre de l’Office Culturel de Cluny et de l’une de ses émanations Patrimoine et Développement. Les deux structures avaient été condamnées à verser des dommages et intérêts d’un montant d’un million d’euros à 21 anciens membres, en « réparation du préjudice résultant de la perte de chance de percevoir une retraite ». Tous avaient travaillé bénévolement entre 10 et 30 ans, comme permanents, sans qu’aucune cotisation sociale ne soit versée. Cette condamnation pourrait inciter d’autres victimes à se battre pour faire aussi reconnaître leurs droits ; elle révèle en tout cas une dérive possible du bénévolat associatif, dérive assez fréquente dans les mouvements sectaires. Lire la suite