Marché du bien-être : flou scientifique et pirouettes sémantiques

Sur Instagram, TikTok et dans les pages tendances des magazines on voit fleurir une nouvelle génération de marques qui distribuent des produits censés apporter un bien-être tant physique que psychique. Zoom sur les stratégies commerciales qui caractérisent ce marché.

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Les charlatans ciblent la détresse des couples et des femmes malades

Les couples ayant des difficultés pour concevoir un enfant, les femmes atteintes de cancer du sein ou d’endométriose, souvent en recherche de solutions pour résoudre leurs problèmes, sont des cibles privilégiées pour les charlatans et gourous de la santé. Pauline Pellissier, co-auteure du livre Génération infertile1, en a elle-même fait l’expérience, de même que Marie-Rose Galès. Patiente experte sur l’endométriose ou Émilie Daudin atteinte d’un cancer du sein.

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Des anti-IVG chez les complotistes  

Alors que l’IVG est fortement menacée aux Etats-Unis, une certaine frange de la sphère complotiste française adopte un discours ouvertement anti-IVG fondée sur une idéologie traditionnaliste des valeurs familiales. La fronde anti-IVG semble être un point commun pour de nombreux complotistes.

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Quand France 2 manque de diffuser des propos charlatanesques

France 2 allait diffuser le 4 mai un numéro de « Ça commence aujourd’hui » avec pour thème l’endométriose. La chaîne a dû déprogrammer l’émission, des propos tenus sur le plateau par Natacha Calestrémé, écrivaine, spécialiste en bien-être et autrice du livre Les Clés de votre énergie, ayant fait polémique.

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Maternité et soumission des femmes dans un mouvement chrétien fondamentaliste

Le mouvement Quiverfull qui prône une lecture littérale de la Bible repose sur deux fondements idéologiques : la soumission totale des femmes à leur mari et le refus de toute planification des naissances.

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Exploitées au sein de l’Opus Dei

Plus d’une quarantaine de femmes ont déposé plainte auprès du Vatican contre l’Opus Deï pour exploitation par le travail, abus de pouvoir et de conscience. Elles auraient été exploitées par l’organisation en Argentine et au Paraguay, alors qu’elles étaient mineures.

Dans leurs témoignages, ces femmes affirment avoir été contraintes de travailler pendant 12 heures par jour sans pauses sauf pour manger et prier. Elles devaient effectuer des tâches domestiques difficiles sans recevoir de salaires. Elles n’étaient pas inscrites au système de sécurité sociale. Certaines gardent aujourd’hui des séquelles physiques de ces longues journées éreintantes.  Elles n’ont jamais osé protester et se persuadaient qu’elles devaient faire ça car elles avaient une dette envers Dieu. Ces femmes ont été pour la plupart recrutées par le groupe et séparées de leurs familles alors qu’elles avaient entre 12 et 16 ans.  Elles estiment avoir été victimes d’emprise durant des années : coercition et menace spirituelle pour les pousser au travail ainsi qu’un contrôle constant de leurs relations avec le monde extérieur. Au bout d’un certain temps la plupart d’entre elles ont demandé à partir car les exigences physiques et psychologiques devenaient intenables. Elles se sont alors retrouvées sans argent et avec un fort besoin d’aide psychologique.

L’avocat des plaignantes soutient que c’est le reflet d’une politique interne institutionnalisée de l’Opus Dei car des problèmes similaires ont été recensés en Afrique, en Espagne ou au Mexique. Les plaignantes souhaitent obtenir des excuses publiques, une reconnaissance des abus subis, une réparation financière et une juste condamnation des responsables. Leur plainte déposée au Vatican vise en effet de nombreux dirigeants de l’Opus Dei pour leur participation aux sévices ou leur connaissance des traitements infligés. En l’absence de réponse du Vatican les plaignantes pourraient engager des poursuites pénales contre l’Opus Dei en Argentine et dans d’autres pays où elles ont travaillé.   

(Sources : Associated Press, 12.11.2021 & Euronews,16.11.2021)