Une secte lourdement armée démantelée 

La police espagnole a réalisé un coup de filet dans une secte qui aurait escroqué plus de cent personnes. Trois personnes ont été interpellées. Une enquête a été ouverte à l’encontre de huit autres individus pour crime organisé, tromperie, menaces avec violence ainsi que coups et blessures.

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Un stage de bien-être signalé par la Miviludes après des violences 

Depuis août 2023, une association savoyarde proposant des stages de « libération émotionnelle par la voix » est au cœur d’une enquête pour violences. Malgré les accusations, l’organisateur poursuit ses activités.

Une plainte a été déposée par Béatrice A., 61 ans. Elle dénonce des « humiliations mentales » et des « asphyxies répétitives par coussins » lors d’un stage organisé par l’association Liyelo dans un gîte du parc naturel des Bauges. Béatrice A., cadre supérieure passionnée de chant (elle a longtemps fréquenté les conservatoires de Vienne et de Lyon), rapporte qu’en fait, personne n’était venu pour chanter. Elle dit avoir été contrainte de raconter le suicide de son mari et avoir été physiquement immobilisée par des encadrants lors d’un exercice, provoquant des épisodes de suffocation. Les autres participants ? « Beaucoup étaient en dépression ou sous médicaments, certains ont raconté avoir été victimes de viols, d’autres être en situation de rupture au moment du stage » témoigne la sexagénaire.

Bien que l’organisateur, Thierry C., nie l’intention de violence, il reconnaît que Béatrice a pu se sentir « effrayée ». Il est accusé de manipulation mentale et d’attouchements tendancieux pendant le stage. Lui, qui se fait appeler Wambli, conteste toute intention malveillante. Il affirme que ses méthodes sont destinées à aider les participants à se libérer émotionnellement. Pour Béatrice A., « ça a été beaucoup trop loin ». Elle évoque des caresses et des phrases comme : « Pour vous les femmes, il est temps de se recentrer sur votre utérus, d’aller en quête de votre féminin sacré ».

Béatrice A. a déposé plainte. La Miviludes a, pour sa part, fait un signalement au parquet de Lyon. Malgré ces allégations, Thierry C. n’a pas prévu de suspendre ses activités. De nouvelles dates de stages, de 400 à 560 € selon le module, sont d’ores et déjà répertoriées sur son site. Aucune précision en revanche sur le contenu. Le principal intéressé s’en défend en disant que « le mystère fait partie de la méthodologie et de la réussite »… 

(Source : Streetpress, 16.09.2024)

Six membres condamnés pour avoir contraint des enfants à travailler 

Ce lundi 16 septembre, un jury du Kansas a reconnu six anciens membres de la Nation Unie de l’Islam coupables d’avoir obligé des enfants à travailler.  Leur était également imputés des abus physiques, émotionnels et psychologiques.

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 Ouverture d’une enquête pour maltraitances

Les autorités du Guatemala enquêtent sur de possibles maltraitances d’enfants, violences sexuelles et mariages forcés au sein de la secte juive Lev Tahor, implantée dans une propriété près de la capitale du pays. Ce 28 août, le parquet s’est dit « particulièrement inquiet de la situation ».

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Des foyers de l’horreur

170 personnes ont été arrêtées début septembre. Elles sont soupçonnées d’avoir torturé et abusé sexuellement des enfants hébergés dans des foyers en Malaisie. Ces sites sont gérés par le groupe GISB (Global Ikhwan Services and Business), connu pour ses liens avec l’ancienne secte Al-Arqam.

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La dimension sacrée de la maltraitance

Introduction


Lorsque je me suis mise à réfléchir sur le titre sur lequel les membres organisateurs de ce colloque m’ont demandé de travailler, soit La dimension sacrée de la maltraitance, je me suis posé la question suivante : y a-til vraiment une dimension sacrée à la maltraitance ? Ou s’agirait-il plutôt d’un processus de sacralisation de la maltraitance ? Poser la question c’est y répondre.

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Il fabriquait des armes à feu avec des imprimantes 3D 

Pascal Tribout, décrit comme une « bombe à retardement » par la Couronne, devra répondre d’accusations de fabrication d’armes à feu et divulgation de propos haineux. Cet homme de 37 ans, résidant à Saint-Joseph-du-Lac, a été arrêté après une enquête approfondie qui a débuté en novembre 2023, à la suite d’une dénonciation du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS).

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