Le 23 mai dernier, le tribunal correctionnel de Paris a condamné Catherine Phanekam, une kinésithérapeute auto proclamée psychothérapeute. Elle était accusée d’abus de faiblesse et de mise en état de sujétion d’autrui. Ses victimes l’accusent de leur avoir induit de faux souvenirs afin de les éloigner de leurs familles et ainsi les maintenir sous son influence.
Emprise mentale
Dénouement du procès
Le 29 juin 2017, le tribunal correctionnel de Saint-Pierre (La Réunion) a condamné Augustin Valencourt, gourou de l’association Marie Porte du Ciel1, à cinq ans de prison dont trois avec sursis pour abus de faiblesse et blanchiment d’argent.
Les adeptes de Papa Sané jugés
Le 22 juin 2017, au tribunal correctionnel de Saint-Pierre (La Réunion), comparaissaient trois femmes adeptes du groupe fondé par Papa Sané1. Elles étaient accusées d’organisation illégale d’une manifestation sur la voie publique en octobre 2015. Le tribunal a requis à leur encontre une amende symbolique de 500 euros.
Des abus dans les écoles de la Fraternité
Plusieurs cas d’abus sexuels ont été signalés au sein des écoles de la FSSPX. Dans cette communauté fermée où règne la loi du silence, les affaires sont dissimulées, les plaintes classées sans suite.
Le Centre de la Kabbale en déclin
Dans les années 2000, grâce à de nombreux adeptes stars, le Centre de la Kabbale était un mouvement spirituel très en vogue. Durant la dernière décennie, subissant de nombreux revers, le mouvement s’est essoufflé.
Congrès international à Bordeaux
Du 28 juin au 1er juillet s’est déroulé à Bordeaux, le congrès annuel de l’Association internationale d’études sur les sectes (ICSA) organisé conjointement avec Info-Secte Montréal et le partenariat de la société françaises de recherches et d’analyse en emprise mentale (SFRAEM).
Une enfance Témoin de Jéhovah
Eduquée dès son plus jeune âge pour devenir un parfait « Témoin de Jéhovah », C.B est sortie de ce mouvement peu avant ses 15 ans, en même temps que sa soeur jumelle et leur petit frère de 11 ans, sur décision d’un juge aux affaires familiales. Elle a mis dix ans pour commencer à prendre sa vie en main. Aujourd’hui, 20 ans après, elle garde encore des séquelles de cette vie où sa mère, très engagée dans l’exercice du culte et la prédication, l’élevait en « parfait petit soldat de Jéhovah », dans le but de « sauver » les « gens du monde » de la « destruction » des « méchants » en attendant Harmaguédon et la « grande guerre finale » contre les « armées de Satan ». Une culture de mort résume-t-elle… De son récit et de ses réflexions actuelles, on retient sa très grande difficulté à se protéger et à se reconstruire, en partie faute d’un accompagnement par des personnes connaissant l’éducation dans un mouvement sectaire et ses conséquences à l’âge adulte.
Comment des enfants de sectes parviennent à survivre par eux-mêmes dans le « monde extérieur »
Professeur émérite de sociologie de l’université de Chico (Californie), Janja Lalich est engagée depuis longtemps dans la recherche sur les organisations sectaires et a déjà publié plusieurs livres sur ce sujet. Lors de la conférence de la FECRIS « Femmes dans les sectes, Gourous et victimes », le 21 mai 2016, à Sofia (Bulgarie), J. Lalich a présenté les premiers résultats d’une étude portant sur les enfants nés, ou éduqués depuis leur très jeune âge, dans des sectes. Ces données seront développées dans un livre à paraître en 2017, Fuir l’utopie : grandir dans une secte, en sortir, et recommencer à zéro1.
Condamnation dans une affaire de faux souvenirs induits
Le 23 mai dernier, le tribunal correctionnel de Paris a reconnu Marie-Catherine Phanekam coupable d’abus de faiblesse1. Elle est condamnée à un de prison avec sursis, 20 000 euros d’amendes et à verser 300 000 euros de dommages et intérêts aux victimes ou à leurs proches s’étant constitués parties civiles.
Aucune nouvelle depuis dix ans
En 2007, quatre membres du groupe sectaire apocalyptique aTruth Fellowship ont disparu, dont Simon Kadwell, leader du groupe ; il aurait entraîné avec lui sa compagne, sa fille et un de leurs amis.
