En juillet dernier, Thomas S. Monson (président actuel de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours) a été cité à comparaitre par quatre anciens adeptes ayant déclaré avoir été victimes d’abus sexuel dans les années 1960-1970.
Les faits se seraient déroulés lors de leur participation au « Indian Student Placement Program » : des jeunes enfants Navajo étaient baptisés et placés dans des familles d’accueil hors de leur réserve, pour être scolarisés. C’est dans ces familles que les abus auraient eu lieu. Les victimes affirment les avoir signalés aux dirigeants de l’Église, démarche qui n’aurait pas été suivie d’effets.
Les poursuites ont été déposées devant la cour Najavo du Nouveau-Mexique. Les mormons souhaitent que ces poursuites judiciaires soient sous la responsabilité de la cour fédérale de Salt Lake City (Utah), faisant valoir que les abus présumés auraient eu lieu dans cet État.
Les avocats mormons ont aussi déposé une requête en annulation précisant que Thomas S. Monson n’avait pas été informé personnellement de l’affaire bien qu’il ait été un dirigeant important de l’Église à l’époque.
(Source : Fox13, 22.07.2016 )