L’enquête policière a permis d’établir de nouveaux chefs d’accusation concernant deux nouvelles victimes du pasteur Paul Mukendi. Déjà incriminé pour de multiples agressions sexuelles, voies de faits causant des blessures et menaces de morts sur une mineure1, les nouvelles poursuites portent le nombre de chefs d’accusation à quatorze et le nombre de plaintes à trois.
Emprise mentale
Détruit par un groupe de développement personnel
Mark Robbins a entamé une procédure judiciaire contre le centre de développement personnel Gratitude Training, basé en Floride. Il l’accuse de l’avoir coupé de ses enfants restés dans le groupe et de l’avoir abusé financièrement.
Une enfance au coeur de la secte
Jamey Anderson a été martyrisé pendant toute son enfance. Sa mère et son beau-père, membres de Word of Faith Fellowship, le battait pendant des heures avec une palette en bois ou l’enfermait dans une pièce sombre pour lui faire avouer de prétendus péchés. A cette époque il aurait voulu mourir pour que tout s’arrête.
L’inertie des services de protection de l’enfance
Suite aux nombreuses révélations d’Associated Press sur Word of Faith Fellowship, l’agence de protection de l’enfance de Caroline du Nord étudiera plus attentivement toute nouvelle allégation d’abus et de négligences commis sur des enfants par des membres du groupe.
Un père devant la justice pour protéger ses filles
La justice canadienne vient de donner une nouvelle fois raison au père de deux fillettes que son ex-épouse, Témoin de Jéhovah, essayait d’endoctriner. La cour d’appel vient de confirmer la décision prise en première instance interdisant à la mère d’emmener les enfants faire du porte-à-porte et ne les autorisant à assister qu’une semaine sur deux aux réunions organisées le dimanche matin par sa communauté.
Mobilisation contre la campagne de recrutement menée par l’église Shincheonji
Après les alertes sur les agissements de Shincheonji (aussi appelée « New Heaven and New Earth ») en Corée du Sud par les églises protestantes membres de la Korean Church association et en Grande-Bretagne par l’Église d’Angleterre1, ce sont maintenant les églises protestantes néo-zélandaises qui tirent la sonnette d’alarme.
Une dizaine de victimes se manifestent contre Sogyal Rinpoché
Depuis la dénonciation, par des adeptes de Rigpa International, durant l’été 2017 des abus physiques, psychiques et sexuels commis par Sogyal Rinopché, Jean-Baptiste Cesbron, avocat à Montpellier, a déjà recueilli une dizaine de témoignages accusateurs convergents émanant principalement de femmes. Ayant contacté l’Adfi Montpellier et l’Unadfi , ces personnes témoignent toutes des mêmes faits. Selon l’avocat, « il est question d’escroquerie, de détournement de fonds et d’abus de faiblesse ».
Même sans leader, le groupe prospère
Jesus Morning Star (JMS), aussi appelé Providence, a été fondé en Corée du Sud en 1978 par Jeong Myeong-seok, un ancien adepte de Moon1. Il a été condamné à 10 ans de réclusion en 2009 pour viols. Aujourd’hui, malgré son incarcération le groupe continue son activité.
Condamnation d’un groupe pédophile
Le tribunal de Setubal (Portugal) a condamné pour viols, proxénétisme et pornographie infantile six membres d’un groupe pseudo religieux connu sous le nom de Celestial Truth. Les faits se sont déroulés dans une ferme, au sud de Lisbonne, louée par le groupe entre 2011 et 2015. Parmi les victimes, on compte des enfants des membres du groupe. Les peines vont de 7 à 19 ans de prison. Le leader écope quant à lui de la peine la plus lourde, soit 23 ans de prison.
Le gourou sous les verrous
Le 15 décembre 2017, le tribunal correctionnel de Saint-Pierre de la Réunion a condamné Philippe Bernard Beldan, surnommé « monsieur Bernard » ou « le gourou d’Etang Salé », à cinq ans de prison dont quatre ferme, à une interdiction d’exercer une activité professionnelle en lien avec des mineurs, à être inscrit sur le fichier des délinquants sexuels et à payer 200 000 euros de dommages et intérêts à ses victimes. Claudie Domitin, qui comparaissait aux côtés de son époux, a été reconnue coupable de faux et usage de faux et a été condamnée à deux ans de prison dont 18 mois avec sursis.