Les Brahma Kumaris – Repères

En 1936, à la suite d’une expérience spirituelle intense, (une vision de destruction du monde et un contact direct avec le dieu Shiva l’Ame Suprême) Lekh Raj Kripalani, un riche diamantaire indien, fonda le mouvement des Brahma Kumaris (BK). Appelé Brahma Baba par ses adeptes, Dada Lekh Raj continua à recevoir la « connaissance » de Shiva et à en retransmettre les murlis (messages) à ses adeptes. Il confia l’organisation du mouvement à un groupe de 9 femmes.


Après sa mort en 1969, deux d’entre elles, Dadi Prakashmani (« Joyau Suprême ») et Dadi Janki, ont été les véritables dirigeantes de cette organisation dénommée Université Spirituelle Mondiale des Brahma Kumaris (BKWSU). Elles disaient continuer à recevoir des murlis de Baba, mais ses instructions secrètes
ne sont en principe accessibles qu’aux membres les plus avancés spirituellement.

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L’entreprise du bonheur au coeur d’une enquête de la chaîne espagnole La Sexta

Une enquête d’Equipo investigaçion, diffusée mi-février sur la chaîne espagnole La Sexta, s’est penchée sur le lucratif marché du développement personnel. Intitulée L’entreprise du bonheur, l’émission, comprenant plusieurs reportages, a démontré que, malgré leur succès, les livres d’auto-assistance pouvaient se révéler dangereux, tout comme les gourous en vogue en Espagne auxquels cet engouement profite bien davantage qu’à ceux qui paient pour acheter leurs recettes miracles. L’enquête a également dévoilé que certains ateliers de méditation pouvaient cacher des sectes comme Brahma Kumaris. Lire la suite

Étrange réunion au palais des congrès de Perpignan

Le 25 septembre, Louis Aliot, maire Rassemblement National de Perpignan, a ouvert par vidéoconférence la troisième édition du Serment de l’Humanité organisée par Femmes Internationales Murs Brisés (FIMB) à l’occasion de ses 30 ans d’existence.  Lire la suite

Les faces cachées du yoga et de la méditation

Depuis quelques années, yoga et méditation occupent une place de plus en plus prépondérante dans les médias et dans la vie des Français. Cette propension à se développer s’apparente à un phénomène de mode dont on peine à déterminer, du moins en apparence, les causes, les origines et les éventuelles conséquences. Cet article a pour objectif de présenter les pratiques de méditation et de yoga telles que l’Unadfi les rencontre, à savoir dans un contexte sectaire.

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Que sait-on de ? Brahma Kumaris

En 1936, à la suite d’une expérience spirituelle intense, (une vision de destruction du monde et un contact direct avec le dieu Shiva l’Ame Suprême) Lekh Raj Kripalani, un riche diamantaire indien, fonda le mouvement des Brahma Kumaris (BK). Appelé Brahma Baba par ses adeptes, Dada Lekh Raj continua à recevoir la « connaissance » de Shiva et à en retransmettre les murlis (messages) à ses adeptes. Il confia l’organisation du mouvement à un groupe de 9 femmes.
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Editorial

C’est compter sans la difficulté de fournir devant la justice des preuves recevables
de ces abus, difficulté d’autant plus grande que les techniques de communication
et d’influence, largement utilisées dans tous les domaines de la vie publique et privée, ne cessent de gagner en subtilité… et efficacité.
C’est aussi compter sans le pouvoir et la capacité des manipulateurs (groupes ou individus) de rendre très difficile le recours à la justice de la part de leurs « adeptes ».

Il faut beaucoup de courage et de lucidité à une victime pour porter en justice un contentieux avec une de ces sectes qui revendique à son profit le respect des libertés qu’elle dénie à ses adeptes.

Il faut du courage à qui ose attaquer une organisation sectaire financièrement puissante. Pour ne pas perdre, celle-ci mobilise des avocats habiles à faire traîner la procédure, et active ses réseaux pour décourager les témoins, tenter d’influencer les experts -voire les juges, comme le rappelle à propos des USA, l’avocat américain Graham Berry (voir p.9).

Il faut du courage à un ancien adepte pour surmonter ses sentiments de culpabilité
et de honte et affronter la pression morale du groupe et du gourou qui connaît généralement tout de lui. Il court le risque de ne pas être entendu ni compris, un non-lieu pouvant alors représenter pour lui une deuxième peine.

Il faut du courage à un parent désireux de soustraire ses enfants à un embrigadement précoce, de la ténacité aussi, pour se faire entendre sans être accusé d’atteinte à la liberté de croyance (voir p. 3).

Accompagnant familles et ex-adeptes depuis de longues années, nos associations savent combien l’action de la justice est indispensable pour redonner leur dignité aux victimes, pour mettre une limite à la toute puissance des gourous, pour protéger les personnes les plus vulnérables, tout particulièrement les enfants.