De la méditation à la capture de l’âme : les Brahma Kumaris

Témoignage

Depuis une trentaine d’années, les personnes souhaitant donner un sens à leur vie recherchent des voies alternatives aux religions. Avec le mouvement de sécularisation, l’expérience de Dieu prend place hors du champ social, dans la vie privée.

Le sentiment religieux se construit sur le mode de l’expérimentation. L’exotisme des pratiques rompt avec la monotonie des traditions religieuses historiques et dépasse les clivages culturels en s’adaptant au contexte de la mondialisation et des échanges internationaux.

La liberté de choix, la quête de l’expérience religieuse, d’épanouissement personnel, de relaxation, de concentration rend l’individu vulnérable face aux sectes. Dans une secte, il y a deux niveaux : la périphérie et le centre. Dans la périphérie, le sympathisant a l’impression de ne tirer que des bénéfices de la fréquentation du groupe et des pratiques prescrites. Dans le centre, les adeptes sont endoctrinés et ne sont plus maîtres d’eux-mêmes. La frontière entre les deux est ténue.
C’est ainsi que personnellement, je suis « tombée dans la secte des Brahma Kumaris », sans le vouloir. Au départ j’étais attirée par l’épanouissement des membres du groupe et sa chaleur. En le fréquentant, je ressentais du bien être. J’ai fréquenté les Brahma Kumaris durant 3 ans, plus ou moins régulièrement, à la périphérie. J’ai été accueillie très chaleureusement dans 4 centres, 3 en France et un à l’étranger. Au cours d’une visite que j’ai rendue à une personne très proche, elle-même adepte, j’ai été à travers elle, « parachutée » dans le centre de la secte, durant 3 semaines. Je suis devenue très vite endoctrinée et j’ai eu du mal à me détacher du groupe. J’étais comme aspirée par une force irrésistible vers le groupe. J’avais sincèrement l’impression que je serais plus heureuse grâce à lui. (…)

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