L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) définit la violence à l’égard des enfants comme suit : « Les mauvais traitements de l’enfant ou la maltraitance s’étendent à toutes les formes de mauvais traitements physiques ou affectifs, de sévices sexuels, d’abandon ou de négligence, d’exploitation commerciale ou autre, entraînant un préjudice réel ou potentiel pour la santé de l’enfant, sa survie, son développement ou sa dignité, dans le contexte d’une relation de responsabilité, de confiance ou de pouvoir. »
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Le cas des mineurs
Un nombre important d’enfants nés ou éduqués dans un milieu sectaire totalitaire est confronté à des risques importants de maltraitance de la part non seulement de leur entourage familial mais également des autres membres du groupe, et en particulier du gourou.
L’enfant évoluant dans un environnement sectaire est menacé à deux titres : en tant que mineur et en tant qu’adepte. Son statut de mineur le place de fait dans un état de vulnérabilité. Il est privé de son libre arbitre et de sa capacité à penser et agir par lui-même. Il doit tenir un rôle, remplir une mission auprès du groupe et du leader avec une obéissance absolue.
Dans ce cadre de vie perverti, les actes de maltraitance sont présentés par ceux qui les commettent comme profitables à celui qui les subit. Pire, ces actes deviennent des valeurs.
La cellule familiale ne représente plus la cellule de base, elle est soumise à l’autorité et au contrôle du groupe. Les parents sont dépossédés de leur autorité parentale et de leurs fonctions transférées à la structure sectaire.
Protéger les mineurs contre l’influence des sectes
Une audition consacrée à la protection des mineurs contre l’influence des sectes était organisée à Paris par la Commission juridique et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE). A son ouverture, le rapporteur Rudy Salles a déclaré que « ce n’est pas parce qu’il est difficile de trouver un consensus européen sur la problématique des sectes, qu’il faut abandonner l’idée d’établir des règles et des politiques au niveau européen pour protéger les mineurs contre les dérives sectaires ». Il a ajouté qu’il était urgent de présenter des propositions précises pour mieux protéger les enfants, sans pour autant porter atteinte à la liberté de religion.
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La Réunion / Protéger les enfants contre les dérives sectaires
Alors que le procès de la secte « Cœur Douloureux et Immaculé de Marie » se déroule à la Cour d’assises de Saint-Denis de la Réunion, la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) rappelle la nécessité de protéger les enfants contre toute forme de dérive sectaire.
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Une campagne de sensibilisation
Une nouvelle affiche, tirée à 10.000 exemplaires, sera prochainement diffusée dans des lieux fréquentés par les jeunes et leurs familles en particulier dans les établissements scolaires, les crèches, les services sociaux chargés de la petite enfance, les maisons des adolescents, les Points Info Famille, les Caisses d’allocations familiales…
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Allemagne / Tribunaux et services à l’enfance infiltrés
Un blog diffusé sur le site internet du « nouvelobs.com » alerte sur le fait que la structure de la famille et l’organisation de l’aide sociale en Allemagne » favorisent l’expansion des mécanismes d’emprise sectaire « sans que les tribunaux aient la culture ni les moyens de s’y opposer ».
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Les enfants victimes de la déraison
“La France n’est pas assez riche d’enfants pour qu’elle ait le droit de négliger tout ce qui peut en faire des êtres sains”. – Exposé des motifs de l’Ordonnance du 2 février 1945 –
Que faire si son enfant est embrigadé ?
Ne pas le juger, le condamner trop hâtivement pour ses choix ou son engagement.
La fonction parentale dans les sectes
Comment les sectes conçoivent-elles le rôle des parents ? Y a-t-il une fonction parentale ? Et sous quelle forme ? Cette fonction, si elle existe, est toujours pensée à l’intérieur de la doctrine de la secte et n’a donc de sens qu’au sein de celle-ci.
L’enfant enjeu – L’enfant menace
Les enfants d’une secte
Alors assistante sociale d’un service de protection de l’enfance, j’ai été mandatée par un juge des enfants, pour effectuer une enquête sociale concernant trois jeunes enfants ( 5 ans, 4 ans et 1 an ½ ) vivant avec leurs parents dans une secte.
Les conditions difficiles et délicates de mon intervention, m’ont permis de prendre la mesure de leur souffrance et du danger encouru par tous ceux (jeunes enfants et adolescents) qui vivaient ou avaient vécu dans cette secte.
Entre abandons scolaires et absence de soins
Le Burundi a recensé de nombreux abandons scolaires justifiés par une croyance selon laquelle « poursuivre ses études ne sert à rien puisque Jésus Christ, le Sauveur et prophète des chrétiens, doit revenir sur terre ».
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