Le préfet Pierre N’Gahane, Secrétaire général du Comité interministériel de prévention de la délinquance (CIPD) est plutôt satisfait du fonctionnement de la plateforme téléphonique mise en place fin avril 2014. Un psychologue et six réservistes de la police, spécialistes de l’antiterrorisme, se relaient à l’accueil du numéro vert. Ils trient les cas selon des indicateurs précis, sur une échelle de un à quatre.
Activée depuis cinq mois, la plateforme de signalements du ministère de l’Intérieur a recensé 283 cas grâce au numéro vert1 et 104 sur Internet. Parmi ces candidats au départ en Syrie figurent 95 mineurs (soit près d’un tiers des signalements) et 167 femmes dont la représentativité progresse régulièrement. La moitié de ces profils sont des convertis. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a confié aux préfectures le soin d’instaurer leurs prises en charge au “cas par cas”. Il a précisé que 40 % des jeunes français partis se battre en Syrie sont morts au combat.
Le préfet Pierre N’Gahane, Secrétaire général du Comité interministériel de prévention de la délinquance (CIPD) est plutôt satisfait du fonctionnement de la plateforme téléphonique mise en place fin avril 2014. Un psychologue et six réservistes de la police, spécialistes de l’antiterrorisme, se relaient à l’accueil du numéro vert. Ils trient les cas selon des indicateurs précis, sur une échelle de un à quatre.
Vingt-sept préfectures ont une “structure active” comprenant préfet, procureur, éducateurs, psychologues, associations, voire responsables de lieux de culte, pour sortir ces jeunes de la radicalité et les “accompagner socialement”.
Parallèlement, des modules de formation sont organisés ; 450 personnes les ont suivis jusqu’à présent.
Le préfet estime que désormais “il faut affiner le dispositif et le cadrer scientifiquement”.
Source : la Gazette des Communes, 05.11.2014