Pour Georges Fenech, l’État doit pouvoir compter sur la Miviludes et les associations de victimes pour la prévention

Georges Fenech, président du groupe d’étude sur les sectes de l’Assemblée nationale, a appelé les pouvoirs publics à s’appuyer sur l’expertise de la Miviludes et des associations de victimes pour prévenir la radicalisation des jeunes candidats au jihad.


Pour le député, “tous les critères de la dérive sectaire” se retrouvent dans ce phénomène : rupture scolaire, familiale, “promesses chimériques et emprise mentale”. À l’évidence, “les techniques de manipulation mentale, aux fins de commission d’actes de barbarie et de terrorisme utilisées par les recruteurs directement ou par la voie des réseaux sociaux relèvent du phénomène sectaire sous couvert du religieux”.

Georges Fenech demande également au ministre de la Justice “d’adresser une circulaire aux parquets pour faire application des textes [notamment sur l’abus de faiblesse]”. Il invite enfin le Premier ministre à “confier à la Miviludes, la mise en œuvre d’un plan national de prévention contre le phénomène d’endoctrinement en vue du recrutement de candidats au jihad.
 
Source : France Info & Le Figaro, 19.11.2014