L’étude de la chercheuse britannique, Jill Mytton a montré qu’en Nouvelle Zélande quatre membres des Frères de Plymouth sur dix interrogés, affirment avoir vécu durant leur enfance des expériences traumatisantes d’abus sexuels. La proportion des enfants sexuellement abusés dans cette communauté est largement plus élevée que dans le reste de la population et plus particulièrement dans celle de Nouvelle Zélande.
Enfants et Adolescents
Le leader plaide coupable
Fred King, leader d’une communauté de Chatsworth Township (Ontario), l’Église restaurée de Jésus Christ, a plaidé coupable devant le juge de la Cour supérieure pour des accusations de voies de fait et d’agressions. « Le prophète » a reconnu avoir frappé des fidèles et humilié certains en les obligeant à se déshabiller devant toute la congrégation.
Des fonds pour venir en aide à des adeptes en fuite
Juliana Bühring est née dans la communauté des Enfants de Dieu. Cycliste, elle puise dans la rage accumulée durant son enfance pour tenter de battre des records. Elle souhaite mettre sa détermination et ses efforts au service des personnes qui, comme elle, ont dû fuir un mouvement sectaire.
Nouvelle affaire de moeurs
Régis P., ex-religieux de la Communauté Saint-Jean1 à Rimont (Saône-et-Loire), a été condamné, le 29 avril 2016, à 1 an de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Chalon-sur-Saône pour agressions sexuelles. Les faits concernent un majeur agressé en 2015 et un mineur en 2009.
Soigné au jus de légumes pour une méningite
Les autorités de l’Alberta vont mener une enquête pour déterminer la responsabilité d’un naturopathe dans le décès d’un bébé mort à 19 mois d’une méningite. Les parents de l’enfant, Collet et David Stephan, ont été reconnus coupables de ne pas lui avoir prodigué les soins nécessaires, préférant l’usage de plantes à un traitement médical. Le couple risque jusqu’à cinq ans de prison.
Endogamie et consanguinité
Dans l’enclave de Short Creek (Arizona/Utah)1 où est installée depuis des décennies l’Église fondamentaliste de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (dissidence mormone), il y a un cimetière réservé aux bébés. Le taux de mortalité enfantine y est anormalement élevé. Des années d’unions consanguines ont généré au mieux des enfants nés avec de graves malformations congénitales car la plupart meurent à l’aube de leur vie. Cette communauté est un mouvement polygame qui encourage ses membres à se marier entre eux afin de préserver sa lignée.
Mise à disposition des archives
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a annoncé la mise à disposition des archives sur la Colonia Dignidad, enclave du Chili fondée par un ancien nazi, dans laquelle des enfants furent victimes de tortures et d’abus sexuels. Ces archives concernent la période de 1986 à 1996 – les précédentes étant déjà dans le domaine public – réduisant ainsi de dix ans le délai de protection (30 ans).
Que sait-on de …? Des Davidiens (Branch Davidians)
1. Origines du groupe
Le groupe a été fondé en 1935 par Victor Houteff, un ancien adventiste. Bâtissant sa doctrine sur l’idée de l’imminence de l’apocalypse, Il s’établit dans la ville de Waco (Texas), sur un campus aride baptisé « Mont Carmel ».. À sa mort, en 1955, sa femme lui succède. Elle annonce le début des « derniers jours de la création » pour le 22 avril 1959. Rien ne s’étant produit, elle dissout le groupe.Quelques adeptes restent sur place. À leur tête Benjamin Roden qui prétend être le successeur du roi David.
En 1984, Vernon Howel (qui se rebaptisera lui-même David Koresh[1] en 1990), est exclu des Adventistes du Septième Jour et rejoint les Branch Davidians. Il entre vite en conflit avec Benjamin Roden. Chassé, ce dernier fonde à proximité une autre communauté. Les deux groupes entrent dans une confrontation armée. Koresh et quelques adeptes seront inculpés pour tentative de meurtre, mais aucun ne sera condamné.
2. Fonctionnement du groupe
Sacrifices d’enfants
En Ouganda, des défenseurs des droits des enfants signalent une recrudescence des crimes rituels. Au moins sept enfants ont récemment été portés disparus. Ces disparitions font craindre des actes de sorcellerie ou de sacrifices humains destinés à porter chance aux candidats de la récente campagne électorale ou à de puissants hommes d’affaire.
L’extradition du gourou de Misa : une affaire complexe
Gregorian Bivolaru, fondateur roumain de la secte Misa (Mouvement d’intégration spirituelle dans l’absolu), visé par un mandat d’arrêt européen et arrêté à Paris le 26 février 2016 est toujours dans les prisons françaises1. Soutenu par quelques partisans et pas moins de six avocats, il a comparu le 23 mars dernier et a réitéré son refus d’être remis à la Roumanie où il a été condamné pour relations sexuelles avec une mineure et trafic de mineurs.