En Ouganda, des défenseurs des droits des enfants signalent une recrudescence des crimes rituels. Au moins sept enfants ont récemment été portés disparus. Ces disparitions font craindre des actes de sorcellerie ou de sacrifices humains destinés à porter chance aux candidats de la récente campagne électorale ou à de puissants hommes d’affaire.
Selon Peter Ssewarkiryanga, fondateur et directeur général de Kyampisi Childcare Ministries, une ONG de Kampala, « Il y a eu des cas avant, pendant et après la campagne électorale. Nous sommes en relation avec des guérisseurs traditionnels qui nous disent avoir été consultés par des hommes politiques. » Il a également constaté que ces mutilations et tueries d’enfants sont exécutées pour le compte « d’hommes puissants » puisque cette barbarie s’est accentuée avec la forte croissance économique du pays.
Entre 2006 et 2014, quatre-vingt sept cas ont été recensés ; vingt-trois ont abouti à un jugement, deux d’entre eux à une condamnation.
(Source : RFI, 07.03.2016)