Que sait-on de ? Mouvement pour l’ Intégration Spirituelle dans l’Absolu(MISA)

Historique


Le mouvement pour l’Intégration Spirituelle dans l’Absolu (MISA) a été fondé au début de l’année 1990, en Roumanie, par Gregorian Bivolaru (dit Grieg), né en 1952 en Roumanie, enseignant de yoga depuis 1978. En 1982, à la suite d’une tentative d’entrisme politique de la Méditation Transcendantale, toute forme de yoga fut interdite en Roumanie. Grieg fut emprisonné trois mois en 1989. Libéré à la chute du président Ceaucescu (décembre 1989), il a créé l’école de Yoga MISA, une association à but non lucratif dédiée à la diffusion du yoga et de l’ayurveda (médecine traditionnelle hindoue). Le mouvement a connu un succès immédiat et s’est rapidement développé jusqu’à comporter des dizaines de milliers d’élèves méditants ou yogis, et 250 lieux de méditation dans le pays. Elle anime également deux « camps d’été » pour des rassemblements internationaux. L’association organise chaque année un concours de beauté et l’élection d’une miss Shakti.

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Mes rapports avec Ecoovie

« L’utopie est importante. Mais simplement, il faut faire attention à ce qui nous guide, et il ne faut pas non plus se couper du réel » dit Yvonne Debeaumarché, la réalisatrice de la série documentaire La Tribu et le gourou : Gaïaland, récemment diffusée sur Arte et donnant la parole à d’anciens membres qui commentent rétrospectivement leurs expériences ayant parfois mis leur vie en danger.

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Un inquiétant mouvement prend discrètement racine

Peu connu en France, le groupe spirituel Create Abundance tente de s’implanter dans l’hexagone en développant des partenariats culturels. De quoi s’inquiéter quand on sait que ce mouvement ésotérique est accusé de dissimuler une organisation sectaire ayant escroqué des milliers de personnes en Chine.

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« La fiction m’a ouvert les yeux sur la réalité »  

L’autrice Jodie Chapman a été élevée par des Témoins de Jéhovah. Une enfance et une adolescence formatées et surveillées. Elle a aujourd’hui pris ses distances avec la communauté grâce à la lecture de Margaret Atwood, Thomas Hardy ou encore George Orwell qui ont remis en question sa compréhension du monde.

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#8mars : N’oublions pas que les femmes sont les premières victimes des sectes, agissons

À l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, l’Union Nationale des Associations de Défense des Familles et de l’Individu (UNADFI) en appelle à une prise de conscience générale afin d’entraver la capacité de nuire des mouvements sectaires dont les femmes sont souvent les premières cibles.

Forte de 40 ans d’engagement, l’UNADFI et son réseau associatif dénoncent les sévices infligés aux femmes sous l’emprise des groupes sectaires et de leurs leaders. Ces femmes subissent des violations graves de leur intégrité et de leur dignité, avec un contrôle sur leur corps, leur sexualité, leur maternité et parfois même sur leurs enfants.

Maltraitées, humiliées, utilisées, et parfois même violentées ou violées, les femmes qui parviennent à quitter ces mouvements totalitaires doivent encore lutter pour retrouver leur identité et leur dignité bafouées.

Souvent considérées comme des proies consentantes, ces femmes sont comme ces femmes battues qui ne partent pas parce qu’elles sont sous emprise et ont été isolées. Ces femmes sont comme ces femmes violées qui ne portent pas plaintes parce qu’elles ont peur d’être jugées et déconsidérées par un système qui a encore des difficultés à les voir comme des victimes à part entière.

L’UNADFI et son réseau les accompagnent dans ce processus de reconstruction, offrant un soutien crucial aux victimes et à leurs familles.

Pourtant, les sectes continuent de se mondialiser, souvent dans l’indifférence des autorités publiques à travers le monde face aux violations, parfois criminelles, des droits humains, en acceptant des atteintes à la personne au nom du respect de la liberté de croyance. Cette indifférence peut être assimilée à une acceptation de ces actes insupportables. C’est ainsi que les mouvements sectaires l’entendent. Par des procédures « bâillon », ils tentent de faire taire celles et ceux qui défendent leurs victimes.

Il est temps de bouger. Il est temps que ces femmes soient entendues. Il est temps de condamner les abus commis au sein des mouvements sectaires. 

L’Unadfi lance un appel pressant aux législateurs européens et nationaux : il faut investir sans réserve dans la lutte contre les agissements sectaires et mettre fin à toute forme de dérives.

Au nom de ces femmes qui sacrifient une partie de leur vie, ou parfois toute une vie, à ces organisations totalitaires, regardons ensemble dans leur direction, tendons-leur la main et montrons-leur concrètement qu’elles ne sont pas seules.