Un article de Marianne du 13 décembre 2019 a créé la stupeur en annonçant notamment que les archives, datant de plus de 20 ans, de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires(MIVILUDES) pourraient être détruites à la suite de son rattachement au ministère de l’Intérieur.
En plus de la destruction des archives, un collaborateur de la mission faisait part de ses inquiétudes quant au site internet de la MIVILUDES qui pourrait disparaître supprimant ainsi une source d’informations et une visibilité pour ses actions. Une inquiétude portait aussi sur les locaux mis à la disposition de la mission.
Le gouvernement a réagi en indiquant que le site internet devrait faire l’objet d’une « remise à niveau technique en 2020 » qui ne remet pas en cause son existence. Il a aussi démenti l’idée d’une destruction des archives. En ce qui concerne les locaux, le gouvernement a affirmé que les agents bénéficieraient de l’espace suffisant pour travailler, recevoir des personnes et de stocker les archives.
Dans un article de la rubrique CheckNews de Libération, une source proche de la MIVILUDES affirmait que les archives allaient suivre dans les nouveaux bureaux mais qu’il pourrait cependant y avoir un problème de place et des arbitrages pourraient être effectués. De plus, depuis cinq ans les archives de la MIVILUDES sont progressivement dématérialisées entraînant de fait une simplification de leur stockage.
Le gouvernement se montre donc rassurant sur l’avenir matériel de la mission même si pour l’instant aucune information précise et écrite n’est disponible sur l’ensemble des interrogations qui entourent le transfert de la MIVILUDES.
(Sources : Marianne,14.12.2019&Libération,17.12.2019)