Carlos Bardavio Anton, étudiant de la faculté de droit de Séville, vient de publier la première thèse en droit pénal sur le phénomène sectaire. Soutenue le 25 septembre 2018 devant le barreau de Madrid, cette thèse est le fruit de plus de 10 ans d’investissement sur le sujet.
Plusieurs faits divers ont fait réagir les autorités ibériques : jeunes captés par une secte péruvienne ou personnes décédées suite à l’abandon de traitements médicaux au profit de médecines alternatives prescrites par des pseudo-thérapeutes.
Il paraît nécessaire que l’Espagne légifère pour pouvoir poursuivre les leaders de groupes sectaires ou les charlatans coupables d’abus. L’objectif actuel est de considérer la « persuasion coercitive » comme un délit en droit pénal pour éviter que ne se reproduisent des cas tels que celui de Patricia Aguilar, victime d’une secte péruvienne1.
Lors de sa soutenance, Carlos Bardavio a fait intervenir des professeurs de droit pénal ainsi que Noémie Bru, porte-parole de la famille de Patricia Aguilar et Maria Teresa Rojas Archer, avocate de la famille Aguilar et présidente de l’Association SOS disparus.
(Source : RIES, 17.09.2018)
1. Lire sur le site de l’UNADFI : – Une espagnole disparue retrouvée : https://www.unadfi.org/groupes-et-mouvances/une-espagnole-disparue-retrouvee/
– Plainte contre le dirigeant d’une secte gnostique : https://www.unadfi.org/groupes-et-mouvances/plainte-contre-le-dirigeant-d-une-secte-gnostique/