Emprise sectaire et violences sur les enfants

1989-2019, 30e anniversaire de la Convention internationale des droits de l'enfant

Plusieurs situations peuvent se présenter selon que la famille vit dans une communauté fermée ou dans la société. Il est facile de comprendre que l’isolement d’une communauté fermée permet aux responsables de mettre en oeuvre des pratiques éducatives dangereuses ; il est plus difficile d’imaginer que cette « éducation sectaire » peut aussi s’exercer en milieu ouvert, à l’insu de l’entourage familial et social de l’enfant. Dans tous les cas, l’emprise sectaire qui s’exerce sur les parents a de lourdes conséquences sur leurs enfants. On parle de maltraitance lorsque des actions, du fait de leur fréquence et de leur violence, sont susceptibles de nuire gravement à l’état et au développement physique et psychologique du mineur.

Un nombre important d’enfants nés ou éduqués dans un milieu sectaire totalitaire est confronté à des risques de maltraitance de la part non seulement de leur entourage familial mais également des autres membres du groupe, et en particulier du gourou. Et les actes de maltraitance sont présentés comme profitables à l’enfant, nécessaires à sa croissance. Pire, ces actes deviennent des valeurs…
L’UNADFI donne des éléments de repères, rappelant que ces maltraitances constituent des atteintes aux droits de l’enfant reconnus par la Convention Internationale des Droits de l’enfant (CIDE), adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unis en 1989…

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  • Auteur : Unadfi
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