La Miviludes attend un nouveau président

Depuis le mois d’octobre 2018, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) attend la nomination de son président. Selon sa secrétaire générale Anne Josso, « Le processus de recrutement est en cours. Le cabinet du Premier ministre [en charge de cette nomination] a reçu des candidats et est en pleine réflexion ».

Même si cette vacance n’a pas d’incidence directe sur le travail des conseillers, certains dossiers demanderaient « l’appui d’un porte-parole ».

Les 2800 signalements reçus en 2018 à la Miviludes montrent que le phénomène sectaire est toujours préoccupant. Ce sentiment est partagé par Joséphine Cesbron, présidente de l’Unadfi : « Le manque de président à la tête d’une organisation aussi importante ne fait que semer le trouble sur la visibilité de nos actions communes ». Elle estime que la Mission est essentielle pour « pouvoir agir auprès des magistrats, saisir les procureurs pour mettre en route une enquête et déclencher des alertes sur la base de l’Art 40 du code de procédure pénale ».

(Source : La Croix, 27.05.2019)