Sollicitée par le Centre national d’accompagnement familial face à l’emprise sectaire (CAFFES), Brigitte Liso, député du Nord, a demandé au ministre de l’Intérieur quelles sont les intentions du gouvernement pour améliorer la gouvernance de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires)1.
Le ministère a précisé que la personne qui « sera désignée pour assurer la présidence de la Miviludes », aura pour mission « d’adapter la Miviludes aux évolutions du phénomène sectaire », de « poursuivre ses relations avec les divers organismes consultatifs ou administratifs et enfin de suivre les recommandations de la Cour des Comptes ».
En réponse à un référé de la Cour des comptes, le Premier ministre, Édouard Philippe, s’était engagé à moderniser la gouvernance de la Miviludes, « qui s’avère loin d’être à la hauteur des enjeux actuels ».