Le 28 avril 2022, Laura Baxter, son mari Gawin Baxter et Valeska Paris, ont porté plainte devant un tribunal de Floride contre le leader de la Scientologie, David Miscavige, et cinq organisations liées à l’Église. Ces trois anciens membres de la Scientologie accusent l’organisation « de trafic d’enfants, dissimulant de multiples agressions sexuelles et du travail forcé » et demandent d’importants dommages et intérêts pour avoir enduré, selon eux, « des années d’abus émotionnels, physiques et psychologiques ». Tous trois ont déclaré qu’ils avaient été « fortement endoctrinés et piégés, incapables financièrement, physiquement et psychologiquement de partir à l’âge adulte ».
Lire la suiteViolence psychologique
La figure de proue du complotisme suisse accusé de violence par trois de ses enfants
Trois des onze enfants d’Ivo Sasek1 ont révélé, dans un documentaire en deux parties diffusées sur la chaîne Suisse SRF, avoir subi pendant de nombreuses années des châtiments corporels et des maltraitances psychologiques.
Lire la suiteTravail dissimulé, châtiments corporels sur les enfants, culture de la surveillance : des ex-membres de la secte des Douze Tribus témoignent
Le nom de la communauté des Douze Tribus (The Twelve Tribes) s’est retrouvé placardé dans la presse du Colorado au début de l’année 2022 après qu’un incendie destructeur s’est déclaré le 30 décembre 2021. Le feu s’est étendu sur 2500 hectares, brûlant sur son passage habitations, bâtiments et forêts. L’enquête n’a pas encore permis d’en identifier la source, mais les soupçons pèsent sur une cabane qui a pris feu dans l’enceinte d’un camp où est installée la communauté des Douze Tribus. D’anciens membres ont saisi cette occasion pour parler de leur expérience dans les médias. Le Denver Post, un quotidien du Colorado, publie ce mois de mars une longue série de témoignages.
Lire la suiteDes dérives sectaires au sein d’une école juive orthodoxe
Une quinzaine de responsables d’une école juive orthodoxe, la yeshiva Beth Yossef basée à Bussières (Seine-et-Marne), ont été placés en garde à vue la suite d’une intervention de la police le 31 janvier dernier. Ils sont soupçonnés de maltraitances physiques et psychologiques. À la suite de ces interpellations, sept dirigeants ont été mis en examen pour « violences aggravées ».
Lire la suiteTémoignage d’une ancienne adepte du groupe Amour et Miséricorde
Dans un podcast mis en ligne sur le site du journal Les Dernières nouvelles d’Alsace, Isabelle, une ancienne adepte du groupe Amour et miséricorde, raconte son parcours depuis son entrée, en 1999, jusqu’à sa sortie 13 ans plus tard. Elle a témoigné contre Eliane Deschamps, la fondatrice du groupe, lors du procès1 qui s’est ouvert le 22 novembre 2021 devant le tribunal correctionnel de Dijon.
Lire la suite« Amour et Miséricorde » : la parole des témoins
Le groupe de prière fondé par la « voyante », Eliane Deschamps, jugée pour abus de faiblesse, est décrit dès 2002 par plusieurs témoins et proches de ses adeptes comme un collectif qui joue sur la manipulation mentale de ses fidèles.
Lire la suiteUne vie sous contrainte
Dans son article « Incursion dans le monde de l’Opus Dei », Radio Canada publie un témoignage montrant le contrôle abusif de l’organisation sur les individus. Un homme ayant vécu trente ans au sein de l’organisation admet être aujourd’hui victime de paranoïa et de peur irrationnelle..
Lire la suiteExploitées au sein de l’Opus Dei
Plus d’une quarantaine de femmes ont déposé plainte auprès du Vatican contre l’Opus Deï pour exploitation par le travail, abus de pouvoir et de conscience. Elles auraient été exploitées par l’organisation en Argentine et au Paraguay, alors qu’elles étaient mineures.
Dans leurs témoignages, ces femmes affirment avoir été contraintes de travailler pendant 12 heures par jour sans pauses sauf pour manger et prier. Elles devaient effectuer des tâches domestiques difficiles sans recevoir de salaires. Elles n’étaient pas inscrites au système de sécurité sociale. Certaines gardent aujourd’hui des séquelles physiques de ces longues journées éreintantes. Elles n’ont jamais osé protester et se persuadaient qu’elles devaient faire ça car elles avaient une dette envers Dieu. Ces femmes ont été pour la plupart recrutées par le groupe et séparées de leurs familles alors qu’elles avaient entre 12 et 16 ans. Elles estiment avoir été victimes d’emprise durant des années : coercition et menace spirituelle pour les pousser au travail ainsi qu’un contrôle constant de leurs relations avec le monde extérieur. Au bout d’un certain temps la plupart d’entre elles ont demandé à partir car les exigences physiques et psychologiques devenaient intenables. Elles se sont alors retrouvées sans argent et avec un fort besoin d’aide psychologique.
L’avocat des plaignantes soutient que c’est le reflet d’une politique interne institutionnalisée de l’Opus Dei car des problèmes similaires ont été recensés en Afrique, en Espagne ou au Mexique. Les plaignantes souhaitent obtenir des excuses publiques, une reconnaissance des abus subis, une réparation financière et une juste condamnation des responsables. Leur plainte déposée au Vatican vise en effet de nombreux dirigeants de l’Opus Dei pour leur participation aux sévices ou leur connaissance des traitements infligés. En l’absence de réponse du Vatican les plaignantes pourraient engager des poursuites pénales contre l’Opus Dei en Argentine et dans d’autres pays où elles ont travaillé.
(Sources : Associated Press, 12.11.2021 & Euronews,16.11.2021)
Action collective autorisée contre le pasteur Claude Guillot
Claude Guillot, pasteur baptiste, est accusé d’avoir abusé physiquement et psychologiquement des enfants de l’école La Bonne Semence de Victoriaville et d’une école clandestine de Québec. Une décision rendue par la Cour d’appel du Québec a donné son feu vert à la constitution d’une action collective contre le pasteur, l’Église évangélique baptiste de Québec-Est, l’Église baptiste évangélique de Victoriaville et l’Association d’églises baptistes évangéliques au Québec. Lire la suite
Une enfance brisée par des coups et des brimades
Joseph Fert, 31 ans s’exprime sur son enfance et une partie de son adolescence passée dans la communauté religieuse de Malrevers (Haute-Loire). Dix-huit ans après être sorti du groupe, il raconte le calvaire qu’il a vécu durant 13 ans, évoquant des actes de torture et de barbarie à son encontre. Lire la suite