En Corse, une croix de village attise le débat 

Le petit village de Quasquara, 60 habitants nichés dans le sud de la Corse, est devenu malgré lui le symbole d’un affrontement entre laïcité républicaine et identité insulaire. Le 10 octobre 2025, au nom du principe de laïcité et de la loi de 1905, le tribunal administratif de Bastia a ordonné le retrait d’une croix chrétienne en bois érigée en 2022 à l’entrée du village.

Lire la suite

La petite ville de Richmound demande de l’aide 

Richmound, en Saskatchewan, tente de se remettre du passage de Romana Didulo et de son « Royaume du Canada ». L’ancienne école, occupée par le groupe conspirationniste, est jugée « insalubre et impropre à l’occupation » par les autorités sanitaires. Mais la ville n’a pas les moyens de la remettre en état.

Lire la suite

Thérapies énergétiques : un détournement de concepts scientifiques  

 Sébastien Point, ingénieur et docteur en physique des plasmas, publie un ouvrage sur les thérapies énergétiques qui démontre comment ces pratiques détournent des concepts scientifiques comme l’énergie, les ondes électromagnétiques ou le magnétisme.

Lire la suite

De la foi à l’État 

La cérémonie organisée à Glendale, en Arizona, pour honorer Charlie Kirk n’était pas qu’un hommage funèbre. Elle a consacré la fusion entre la ferveur religieuse et le pouvoir politique. Devant 65 000 fidèles, Donald Trump a célébré son « martyr » et appelé à « ramener Dieu en Amérique ». Le ton n’était pas celui de la commémoration, mais de la mobilisation.

Lire la suite

« Mes années perdues »   

Ancienne assistante numéraire, Anne Marie Allen, 62 ans, publie son témoignage dans Servir : Mes années perdues au cœur de l’Opus Dei irlandais. Elle invite d’autres victimes à sortir du silence et souhaite qu’une enquête indépendante soit ouverte en Irlande.

Lire la suite

L’instrumentalisation politique du yoga moderne

Nous entendons souvent parler d’une orientalisation de l’Occident en se référant aux pratiques orientales qui ont tant séduit les occidentaux, comme la méditation, le tai-chi ou le yoga. Mais comment des pratiques originaires de cultures si différentes ont-elles pu si bien faire sens et être acceptées en Occident ? Concernant le yoga, une des explications tient à ce que cette pratique n’est pas restée immuable depuis son origine. Tout au long de son histoire indienne, le yoga a évolué avec les changements de la société.
Nous verrons comment l’hindouisme et le yoga se sont adaptés pour que cette pratique devienne un outil de propagande pour la branche nationaliste indienne.


Naissance du néo-hindouisme


Au XVIIIe siècle, la Compagnie anglaise des Indes orientales commence sa colonisation en Inde occupant l’État du Bengale en 1750 et en faisant de Calcutta la capitale de ce territoire. (1)
C’est dans cette ville, au début du XIXe siècle, que se retrouvent plusieurs orientalistes occidentaux, fascinés par la découverte de cette si complexe et distincte ancienne culture hindoue, et trouvant la possibilité de l’étudier grâce à leur connaissance de la langue sanskrite et de ses écritures sacrées. Imaginant que l’Europe matérialiste pourrait se régénérer au contact de cette connaissance, leur souhait consistait, tout d’abord, à restaurer cette Inde primordiale. L’élite indienne a pu également trouver son intérêt dans cette reconnaissance en affirmant une identité ébranlée à la suite d’années de
colonisation (Altglas, 2005). (2)

(1) https://blog.univ-angers.fr/india/2017/04/30/la-periode-coloniale/, consulté le 30 juin 2022.

(2) Altglas, Véronique. Le nouvel hindouisme occidental. CNRS Éditions, 2005

Lire l’intégralité de l’article ici