Une américaine a déposé une plainte fédérale contre le groupe Luz del Mundo et son leader Naason Joaquin Garcia. Elle accuse l’organisation d’exploitation sexuelle de mineurs, de travail forcé et d’extorsions financières. Lire la suite
Justice
Procès à venir pour la gourelle
Eliane Deschamps, fondatrice et leader du groupe de prières Amour et miséricorde, sera jugée les 25 et 26 mars 2020 au tribunal correctionnel de Dijon. Elle est poursuivie pour abus de faiblesse de personne en état de sujétion psychologique sur d’anciens adeptes. Danièle Delestrac, autre dirigeant de la communauté, sera lui aussi jugé pour le même chef d’inculpation. Lire la suite
Qu’est devenu Robert Le Dinh ?
Quatre ans après la sortie de prison de Robert Le Dinh, Radio 100% a voulu savoir ce qu’était devenu le leader de l’ Association de défense des libertés dans l’institution française (Adleif) et l’a interviewé sur les faits qui lui ont valu une condamnation à 10 ans de prison par la cour d’appel de Haute-Garonne en 2012. Lire la suite
Nouveau procès pour OKC
Dans le courant du mois de février 2020, un nouveau procès contre la communauté bouddhiste Ogyen Kunzang Choling (OKC) s’est ouvert devant la cour d’appel de Liège. Pour rappel, les faits reprochés à la communauté et à son leader Robert Spatz sont : escroquerie, prise d’otages d’enfants, abus sexuels, infraction à la législation du travail et blanchiment d’argent. Lors de ce procès seront également jugés l’épouse du dirigeant, Olga de Strigwesky, et une personne morale l’ASBL OKC. Lire la suite
Demande de jugement déclaratoire
Un couple d’ex-juifs hassidiques a intenté une action en justice contre le ministère de l’Éducation. Ils accusent l’Etat de ne pas leur avoir assuré une éducation conforme à ce qui est prévu par la loi. Le couple a été éduqué au sein d’une école religieuse privée de la communauté hassidique Tash à Boisbriand au nord de Montréal. Le procès a débuté au début du mois de février 2020 devant la cour supérieure du Québec. Lire la suite
Des adeptes d’Hamer condamnés
Un couple argentin a été condamné à trois ans de prison avec sursis par le tribunal de première instance de Buenos Aires (Argentine) pour « châtiment naturel » et « abandon ». Adeptes des théories de Ryke Geerd Hamer1, ces parents ont laissé mourir l’un de leurs enfants en ne lui apportant pas les soins dont il avait besoin. Lire la suite
Abus sexuels chez les Amish
Une enquête réalisée par Cosmopolitan et Type Investigations révèle de nombreux cas d’incestes, de viols et d’abus commis au sein de la communauté Amish. Ces actes perpétrés par ses membres vont bien au-delà de leur image disciplinée et pieuse. Lire la suite
Enquête préliminaire visant la mère et la soeur de Xavier Dupont de Ligonnès
Selon les révélations du journal Le Parisien, le parquet de Metz aurait ouvert, le 24 novembre 2019, une enquête préliminaire pour « abus de faiblesse en état de sujétion psychologique » contre Geneviève et Christine, mère et soeur de Xavier Dupont de Ligonnès..
L’ouverture de cette enquête fait suite au signalement de deux frères qui soupçonnent leur père, d’être depuis près de 20 ans sous l’emprise de l’Église de Philadelphie et d’avoir dilapidé ses économies dans le groupe de prière fondé dans les années 1970 par Geneviève Dupont De Lignonnès. Lors du décès de leur mère au début de l’année 2019, ils ont constaté que leur père ne pouvait assurer les dépenses des obsèques. Devant son état, les frères l’auraient fait hospitaliser d’office en mars. Sorti peu de temps après, le père soutenu par sa fille, également membre du groupe, a déposé une main courante contre ses deux fils les accusant de manipulation. Pourtant, ces derniers s’interrogent sur la disparition des 250 000 euros qu’avait rapportés la vente de leur seul bien immobilier ainsi que de la disparition des bénéfices de l’assurance vie de leur mère. Ils sont d’autant plus inquiets que l’un d’eux ayant été, lui aussi, membre de l’Église, raconte avoir été contraint de régler les factures téléphoniques de Christine Dupont de Ligonnès. C’est pourquoi, l’été dernier ils se sont rendus à l’Adfi Alsace pour signaler les faits. En novembre 2019, les deux frères ont saisi le juge des tutelles « pour demander une mesure de protection de leur père. C’est suite à cela que le parquet de Metz a ouvert une enquête préliminaire, dont vient de se saisir le parquet de Versailles.
Selon Anne Josso de la Miviludes, « les faits étaient suffisamment précis et circonstanciés pour être portés à la connaissance du procureur de la République ». Les investigations confiées à l’OCRVP et à la Direction interrégionale de la police judiciaire de Versailles ont pour objectif de vérifier si les ressources du couple ont été dépensées au profit du groupe et d’établir le montant de l’éventuel préjudice financier.
Ce n’est pas la première fois que l’Église de Philadephie attire l’attention de la justice. En 2011, ses membres avaient fait l’objet d’une enquête après la découverte du quintuple meurtre commis par Xavier Dupont de Ligonnès, le fils de Geneviève, afin de déterminer si l’un d’eux l’avait abrité dans sa fuite bien qu’il ait quitté le groupe en 1995.
Selon l’avocat du père et de la famille De Ligonnès, les deux frères poursuivraient une vengeance personnelle.
En 1995 déjà, des faits inquiétants concernant le groupe avaient été rapportés à l’Adfi de Rennes par l’intermédiaire d’un prêtre auquel un ex-membre avait décrit une réunion des adeptes dans l’attente de la fin du monde, mainte fois annoncée par Geneviève Dupont de Ligonnès
A l’époque, un rapport faisait état des ses exigences : « chauffeur, écoute des désirs, financement de tous ses besoins, assistance financière… ». Le document fait aussi mention de déscolarisation d’enfant, de ruptures familiales, d’activités générant « un travail énorme qui empêche de penser, de l’obligation de détruire tout message personnel « pour ne pas laisser de preuves ». Pour Marie Drilhon, présidente de l’Adfi Yvelines et membre du bureau de l’Unadfi, Geneviève Dupont de Ligonnès « est une femme très charismatique qui a le goût du pouvoir ». Elle souligne que le groupe n’a pas été l’objet de plaintes. Selon elle, « il y avait des signes d’emprise mais jusqu’ici, pas de quoi saisir la justice ».
L’Église de Philadelphie, aussi appelée Philadelphie ou le Jardin (chacun des adeptes porte un nom de fleur) a été fondée par Geneviève Dupont de Ligonnès au début des années 1970. Mère de trois enfants, c’est après avoir été quittée par son mari qu’elle et quelques familles versaillaises se réunissent en un groupe de prière fermé d’inspiration catholique traditionaliste et apocalyptique.
Se décrivant comme « l’âme privilégiée », Geneviève reçoit et transcrit en onciale (une écriture utilisée du IV au VIIe siècle) les messages dictés par Dieu. Gagnant des fidèles, le groupe comptera près de 40 membres, dont certains l’entretiendraient financièrement, à l’image de l’un d’eux qui aurait racheté l’appartement où elle vivait. Aujourd’hui la relève a été prise par sa fille Christine, « l’élue » qui diffuse les messages de sa mère sur le site internet Gloria TV sous le pseudonyme de MAM Rédemption. D’après un ex-adepte, cette dernière serait enceinte du sauveur de l’humanité. Dans un fascicule dévoilé en 1995 la « religion catholique est décrite comme une synagogue de Satan », la révolution française comme la première réussite du « complot luciférien opposant bien et mal », sur lequel la victoire a été annoncée déjà trois fois par Geneviève. Trois dates auxquelles les membres du groupe se sont réunis pour attendre l’apocalypse.
(Sources : Le Parisien, 23.01.2020 & Le Figaro, 24.01.2020)
Ouverture d’une enquête pour assassinat
Le parquet de Namur (Belgique) a ouvert une enquête pour assassinat après le décès suspect d’une femme en 2011. Elle était membre de la Nation Libre, groupe sectaire dirigé par Joël Labruyere. Le parquet soupçonne que deux membres de la communauté l’aient étouffée. En septembre 2019, un juge d’instruction a été chargé de l’enquête. Lire la suite
Règlement à l’amiable
Teton Therapy, une entreprise du Wyoming, a réglé à l’amiable une action en justice fédérale intentée par une ancienne employée qui prétendait avoir subi des pressions pour suivre des cours de Scientologie. L’entreprise était accusée de discrimination religieuse à l’encontre de l’employée. Lire la suite