Roumanie/ Méditation en Spirale

Le symposium international de yoga, organisée par l’École de Yoga MISA (Mouvement pour l’Intégration Spirituelle dans l’Absolu), a eu lieu le 11 mai. 3.000 personnes en provenance de Roumanie et de l’étranger étaient attendues à Baile Herculane, au sud-ouest de la Roumanie. Le principe de ce symposium est de créer une spirale en plaçant alternativement hommes et femmes en fonction de leur signe du zodiaque pour une méditation collective de 90 minutes.

Le leader spirituel et fondateur de MISA, gourou Gregorian Bivolaru, 62 ans, également connu sous le nom de Magnus Aurolsson, n’y a pas participé. Il est réfugié politique en Suède depuis 2005 car il est poursuivi par les autorités de son pays. Il avait été condamné en 2013 à la prison pour relations sexuelles avec une mineure. Il a cependant rassuré ses fidèles en annonçant qu’il était connecté avec eux par télépathie.

(Source : Romania Insider, 02.05.2014)

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Délai de prescription

Deux sénatrices ont présenté une proposition de loi visant à modifier les délais de prescription en matière de violences sexuelles. Elles souhaitent que ce délai d’une durée de dix ans débute au moment où la victime prend conscience qu’elle a été agressée et non pas au moment où les faits se sont produits.

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Entre prévention et répression

Depuis l’ouverture de la plateforme dans le cadre du plan, mis en place par le gouvernement le 29 avril dernier, 24 candidats au djihad ont été signalés, dont cinq qui ont déjà quitté le territoire français. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve a indiqué qu’il s’agissait de huit femmes et seize hommes âgés entre 14 et 34 ans.
Le ministre de l’Intérieur indique qu’au total, 285 français seraient engagés sur les théâtres des opérations en Syrie, soit une hausse de 75% dans les six derniers mois. Il fait état de 120 autres qui seraient en transit, d’une centaine rentrés en France et de 25 tués sur place.

Les réelles intentions de ces jeunes seraient de « faire de l’humanitaire » pour les jeunes filles, de « combattre » pour les jeunes hommes. Ces jeunes appellent leurs proches pour leur signifier qu’ils ne reviendront pas car la France est un « pays de mécréants ». Mais l’endoctrinement est maîtrisé, la parole contrôlée.

Sept d’entre eux ont été placés en garde à vue à Strasbourg. Prétextant des vacances, ces jeunes âgés de 23 à 25 ans, issus du même quartier, seraient partis en Syrie en décembre 2013. Pour le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, leur sort est clair : si « ils sont en lien avec une entreprise terroriste, (…) ils seront remis à la justice ». Les sept jeunes devraient donc, selon toute vraisemblance, être mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », infraction passible d’une peine de dix ans de prison et de 225000 euros d’amende. L’un de leurs avocats dénonce une « dérogation de droit commun », « on les arrête pour une infraction à commettre ».

Les services de renseignements craignent que ces jeunes de retour ne commettent des actes terroristes en France. Pour Marc Trévidic, juge antiterroriste qui enquête sur les filières islamistes radicales, les associations peuvent être une solution de prévention pour tenter de démotiver d’éventuels candidats au départ. Il déplore la baisse des subventions. Il n’est pas opposé à la création de nouvelles infractions comme un délit obstacle, soit l’interdiction pour un français d’aller combattre ou de s’embrigader à l’étranger sans autorisation ou encore un délit à part pour ceux qui enfreindraient l’interdiction administrative d’aller en Syrie.

Quant à Mathieu Guidère, professeur d’islamologie à l’université de Toulouse, il estime que si ces individus reviennent, c’est qu’ils ont échoué dans leur projet. Pour ne pas en faire des terroristes, « mieux vaut les considérer comme des victimes de dérives sectaires ».

Dounia Bouzar, anthropologue, créatrice du Centre de Prévention contre les dérives sectaires liées à l’Islam (CPDSI) trouve le volet prévention du plan du gouvernement novateur. Elle a formé les écoutants du numéro vert de la plateforme.

En composant le Numéro Vert, les familles peuvent :
 

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Les enfants de Tabitha’s Place

Un membre de l’ADFI des Pyrénées-Atlantiques, ancien conseiller pédagogique de l’Education Nationale jusqu’en 2001, dit avoir constaté, lors de ses visites dans la communauté, que le niveau scolaire des enfants était catastrophique et qu’il leur était interdit de jouer…

Tabitha’s Place subsiste via deux SARL Tribal Trading Company et Ruben and Brother qui commercialisent des produits bio et de l’artisanat. Les revenus de cette activité ont été estimés à 2-3 millions d’euros en 2001. Une grande partie des membres de la communauté sont co-gérants de ces sociétés ce qui évite de salarier les individus.

Source : Sud Ouest, 18.12.2006

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Les fans de Satan suscitent l’inquiétude

Jean-Michel Roulet est interviewé à l’occasion de la sortie de l’ouvrage de la MIVILUDES « Le satanisme, un risque de dérive sectaire ». Il rappelle que les jeunes qui vivent dans un « imaginaire sataniste » peuvent être ensuite recrutés par des groupes violents et dangereux.

Les délits liés au satanisme restent rares et sont difficiles à évaluer. Le Président de la MIVILUDES observe en effet que les enquêteurs n’ont pas forcément les éléments pour faire le rapprochement entre certains suicides d’adolescents et des dérives « sataniques ». Quelques dizaines de cas peuvent être recensés chaque année, mais il y en a certainement plus.

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Les locaux d’une association dégradés par des inscriptions sataniques

Les locaux de l’association « Léa pour Sami » pour la reconnaissance des enfants autistes ont été dégradés et tagués d’inscriptions sataniques le 06.05.2007.

Il s’agirait de référence à de vieilles croyances assimilant tout autiste au « fils du diable ». L’association vient de déposer plainte.

AFP, 23.05.2007

Une adolescente victime du chamanisme

Hélène, entraînée par sa mère, s’est trouvée à 16 ans confrontée à un gourou qui pratiquait une sorte de chamanisme et exerçait sur elle une emprise mentale « hypnotique ». Plus tard, ce sont des études en psychologie qui l’amèneront à douter du gourou. Puis, après un cheminement douloureux, à s’en détacher.
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