Le terme de « gourou » ne désigne plus seulement un maître spirituel hindou, mais actuellement il a une connotation plus profane et se retrouve dans de nombreux domaines, du bien-être au conspirationnisme… Il est souvent associé à des hommes ayant « un esprit brillant, une imagination sans limite, un sens aigu de la séduction et de la communication, une personnalité paranoïaque, des tendances mégalomanes, et sujets aux sentiments de persécution qui en font de véritables bourreaux et persécuteurs ».*
Mais depuis longtemps, des femmes gourous, des « gourelles » (ce néologisme aurait été créé par Roger Ikor, fondateur du CCMM), ont aussi pris une place de « maître de secte » et sont reconnues comme aussi dangereuses pour les libertés de leurs adeptes que leurs homologues masculins.
Comme eux, elles revendiquent et mettent en œuvre leurs droits à fonder, animer, diriger et contrôler autocratiquement des mouvements sectaires nuisibles. Les quelques exemples suivants, puisés
dans différentes mouvances, en sont l’illustration.
