Ils étaient esclaves de leur école catholique

Deux anciennes responsables d’une école hôtelière catholique de l’Aisne, ainsi que l’association qui gère l’établissement, ont été mises en examen par une juge d’instruction parisienne pour « conditions de travail contraires à la dignité de la personne ». Une plainte avait été déposée en 2001 par une ancienne élève de l’école, qui dénonçait l’énorme charge de travaux domestiques effectuée par les élèves. Des tâches qui n’étaient pas rémunérées. L’élève stigmatise également le conditionnement psychologique mis en place par l’école via son enseignement religieux radical, qui avait été confié à des prêtres de l’Opus Dei.
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Le tribunal administratif indemnise une jeune femme placée dans une famille Témoin de Jéhovah

Le tribunal administratif de Toulouse a rendu un jugement le 28 juin 2006 concernant d’une jeune femme placée par la DDASS dans une famille d’accueil Témoins de Jéhovah qui demandait une indemnisation pour « des sévices sexuels » et « irrespect de ses convictions religieuses ». Le tribunal reconnaît la responsabilité de l’Etat au motif de « la carence du service de l’Etat chargé de l’aide sociale à l’enfance dans l’exercice du contrôle qui lui incombait des conditions de placements. » sur une période allant de 1976 à 1983.
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Descriptif

Nous observons depuis plusieurs mois, le développement rapide de stages « néo chamaniques » à base de plantes hallucinogènes. Cette pratique nous interroge dans le sens où des jeunes gens, souvent en période dépressive ou en proie à des problèmes de toxicomanie, partent suivre ces cures, le plus souvent hors de tout contrôle médical.
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« La dérive des médecins de l’âme »

Une information judiciaire est actuellement en cours au tribunal de Castres. Un couple, Myriam et Pascal, ont porté plainte en 2005 pour « abus de faiblesse » à l’encontre de la Communauté des Béatitudes. Ils déclarent avoir été les victimes d’une « théorie psycho-spirituelle dangereuse », expliquant qu’ils ont été « manipulés, infantilisés, au point de finir complètement déstructurés ». Interrogée, la secrétaire générale de la MIVILUDES, Catherine Katz, parle « d’emprise mentale et de ruptures familiales ».

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« Sulfureuses Béatitudes »

La Communauté des Béatitudes fondée par Gérard Croissant alias Frère Ephraïm comprend un ensemble de 77 communautés religieuses dispersées dans 30 pays à travers le monde. En France, ses 27 « maisons » (terme utilisé pour désigner chaque communauté) se sont installées dans de « splendides » monastères ou châteaux.

De par son patrimoine et son parc immobilier, les « observatoires internationaux » considèrent la Communauté des Béatitudes comme l’un des plus « importants » mouvements au monde ! Outre les biens immobiliers, il possède en effet des centres de formation, un commerce d’artisanat, des activités de voyage et d’hôtellerie… sans oublier l’organisation de « pélerinages », à Medjugorje en Bosnie (où la Vierge « est censée » apparaître). Pour sa « communication », il dispose d’un « arsenal » : un mensuel, « Feu et Lumière » entièrement « fabriqué par des bénévoles », une revue « Troas », une société d’édition et une société de production… (pour ne citer qu’eux !).
La journaliste du Nouvel Observateur, Marie Lemonnier, a mené une vaste enquête, essayant de percer la personnalité de frère Ephraïm, et de comprendre le fonctionnement de cette communauté. Elle a recueilli des témoignages et interrogé successivement le président de l’Association Vie Religieuse et Familles (AVREF), le président de Psychothérapie Vigilance, Guy Rouquet, ainsi que l’UNADFI qui signale que les familles sont nombreuses à les solliciter mais qu’elles ne peuvent pas porter plainte : leurs enfants sont majeurs ! De graves accusations pèsent pourtant sur certains protagonistes de la communauté des Béatitudes à l’encontre cette fois de mineurs. En 2004, dans un « petit séminaire » créé par la communauté, un prêtre avait été accusé de pédophilie. L’affaire avait abouti à un non-lieu. L’un des garçons qui se disait victime s’était ensuite suicidé ! Un ancien « élève » de l’établissement, « très affecté », témoigne quant à lui d’exorcismes pratiqués sur les élèves « qui montraient le moindre signe s’insoumission ».
 

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