Le Premier ministre a répondu à Loïc Kervran, député du Cher, qui l’interrogeait sur le devenir de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). En effet, dépourvue de président depuis octobre 2018, la mission donne le « sentiment » de démobilisation des pouvoirs publics concernant la lutte contre les dérives sectaires. La réponse du Premier ministre se veut rassurante.
Il rappelle que « depuis sa création, la Miviludes a joué un rôle moteur dans la détection et la lutte contre différentes formes d’emprise et de manipulation qui se renouvellent sans cesse (…) » et que « sur ce sujet, la France dispose d’une expérience et d’une expertise reconnues à l’échelle internationale, qui inspirent nombre de pays partenaires ». C’est pourquoi, le Gouvernement souhaite réarticuler la mission qui devra, sous l’impulsion d’un(e) président(e) en cours de recrutement, prendre en compte les nouveaux champs d’expansion des dérives sectaires et réformer son fonctionnement, « avec des instances collégiales mieux définies et une plus grande relation de complémentarité avec les autres organismes publics intervenant dans des domaines connexes ».
(Source : Assemblée nationale, Réponse publiée au JO le 21/05.2019, p. 4669)