Dans la continuité des précédentes circulaires, les orientations pour l’année 2017 ont été adressées aux préfets par le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, afin de mobiliser l’action des services préfectoraux dans la lutte contre les dérives sectaires.
Le ministre de l’Intérieur rappelle la nécessité de recourir aux dispositifs mis en place par la police et la gendarmerie nationales tels que la Cellule d’assistance et d’intervention en matière de dérives sectaire (Caimades), le Service central du renseignement territorial (SCRT) et le Service central de renseignement criminel de la direction générale de la gendarmerie nationale (SCRC).
Il attire aussi tout particulièrement l’attention des préfets sur l’obligation de mobiliser les services territoriaux. Il renouvelle sa demande quant aux groupes de travail spécifiques afin qu’ils se réunissent au moins une fois par an précisant que ces réunions annuelles sont la condition sine qua non d’une véritable politique de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires sur le terrain.
Le groupe de travail spécifique doit être élargi aux acteurs de la société civile : collectivités locales, associations d’aide aux victimes, professionnels de la santé… Le ministre attire tout particulièrement l’attention sur les associations les plus connues comme l’UNADFI ou le CCMM qui devront, autant que possible, être invitées à y participer.
Il rappelle également que dans le cadre d’échanges avec les acteurs locaux, la Miviludes doit être représentée aux réunions.
Gérard Collomb a demandé aux services préfectoraux d’être particulièrement vigilants sur les domaines de la santé et du bien-être. Il appelle aussi à une surveillance accrue de l’enseignement à domicile et des établissements hors contrat. Il incite enfin à porter une attention particulière à l’économie souterraine liée aux dérives sectaires.
(Source : Ministère de l’Intérieur, 22.09.2017)