Sectes : une spirale pour l’entourage

Jean‐Claude Maës, psychologue et président de SOS Sectes à Bruxelles en Belgique, est favorable à une prise en charge des «victimes collatérales du gourou».

Il explique que « tout en luttant contre la secte », l’entourage devient victime de son emprise et il évoque une forme d’addiction. Les proches sont souvent obsédés par la secte qu’ils essaient de combattre.

Dans cette situation, toute action entreprise pour sortir l’adepte de la secte « est vouée à l’inefficacité ». Il recommande alors « une thérapie de toute la famille, à l’exception de l’adepte lui‐même » pour soigner cette «obsession de l’entourage». Et ensuite, « la famille doit se demander pourquoi l’adepte est tombé sous l’emprise de la secte »…

Source : destinationsante.com, 16.11.2010 & 4ème Congrès international d’addictologie, Nantes, 7 et 8 octobre 2010