L’Université populaire de l’Aube a organisé le 23 janvier 2017 une conférence intitulée « Sectes et laïcité ». Les intervenants ont rappelé que si les dérives religieuses et la radicalisation représentent une part significative du phénomène sectaire, les dérives dans le domaine de la santé et du bien-être comptabilisent à elles seules 40% des signalements.
Selon Catherine Picard, présidente de l’Unadfi qui est intervenue lors de la conférence, « Il n’existe pas une définition des sectes, seulement un faisceau d’indices que nous prenons en compte. Les signes comme la rupture familiale, les changements très forts de comportement et de discours, le refus de soins pour soi ou pour ses enfants et le prosélytisme du maître à penser doivent alerter ».
Pour Guy Villard, président de l’Adfi de l’Aube, « le sujet reste assez difficile à aborder par les victimes de sectes qui ont perdu de l’argent, se sont isolées et ont parfois été victimes d’abus sexuels ».
(Source : Est-Eclair, 21.01.2017)