Grande-Bretagne / Conférence

Le 22 août 2014, l’association AAWA (Advocates for Awareness of Watchtower Abuses) a réuni des spécialistes du phénomène sectaire ainsi que d’anciennes victimes de mouvements à caractère sectaire lors d’une conférence au London College à Notting Hill (Londres). Tous ont pointé les difficultés auxquelles doivent faire face les gouvernements lorsqu’ils abordent les risques posés par ces mouvements.

Masoud Banisadr a abordé le sujet sectaire par le biais du terrorisme. Il souhaite faire comprendre ce qu’est un abus de pouvoir ou une manipulation mentale car c’est ce qui permet aux groupes de se développer.

Lloyd Evans, rédacteur en chef de JWsurvey.org, a axé sa présentation sur les abus de pouvoirs au sein de la communauté des Témoins de Jéhovah. Il estime qu’il « devrait y avoir des mécanismes mis en place pour accorder de justes réparations aux victimes ».

Linda Dubrow-Marshall, chercheur à l’université de Salford, a voulu attirer l’attention sur les enfants nés dans les sectes et sur leurs difficultés spécifiques pour en sortir. Elle propose une approche qu’elle nomme « thérapie de réinsertion ».

Rod Dubrow-Marshall, vice-recteur de l’université de Derby, a confié avoir fait partie d’une secte politique. Il a insisté sur l’impact psychologique de ces groupes sur les victimes et sur la nécessité de réponses claires des gouvernements. Pour lui, toutes ces organisations « devraient être soumises à un contrôle approfondi ».

John Atack, ancien scientologue, a fait une présentation de ses recherches sur Ron Hubbard. Il s’étonne encore qu’on puisse méconnaître aujourd’hui la vraie nature de cette organisation.

Steven Hassan, ancien membre de Moon et spécialiste du contrôle mental, a clos cette conférence en rappelant que les mouvements sectaires sont des systèmes totalitaires.

Source : AAWA.co, 23.08.2014