Le gouvernement a lancé une série de quatre spots1 dans lesquels quatre familles témoignent du départ de l’un de leurs enfants partis faire le jihad en Syrie.
Témoignage
Cures de purification
Malgré sa condamnation en 2013 pour escroquerie en bande-organisée et pratique illégale de la pharmacie, d’anciens adeptes affirment que la Scientologie maintient la pratique de la purification qui lui a, en partie, valu sa condamnation. La justice avait estimé que quatre cadres de l’organisation s’étaient livrés à des « opérations de dispensation » de médicaments aux adeptes, dans le cadre de ces cures de purification, opérations relevant du « monopole pharmaceutique ».
Défaut de prise en charge médicale des missionnaires mormons
En 2002, l’Église de Jésus Christ des Saints des derniers jours (Mormons) a refusé l’accès aux soins à un jeune missionnaire tombé gravement malade au Chili. Il souffre aujourd’hui de séquelles irréversibles. Une vingtaine d’anciens missionnaires et d’autres membres de l’église ont raconté des situations similaires. Durant les missions, les problèmes de santé sont minimisés et les troubles psychologiques stigmatisés.
La plupart des victimes préfère garder le silence. Toutes craignent des représailles.
Témoignage : La Grande mutation
Françoise a témoigné de la descente aux enfers de sa soeur Marie, adepte de La Grande Mutation. Cette femme âgée de 59 ans, mère de cinq enfants et grand-mère de 13 petits-enfants, a mis fin à ses jours en mars 2015. Elle avait cru aux promesses de vie éternelle de son gourou.
Les révélations de Roy Jeffs, fils du leader polygame
Roy Jeffs, fils du dirigeant polygame du FLDS Warren Jeffs incarcéré à vie pour viols sur mineurs, a confirmé que les enfants subissaient bien des abus sexuels au sein de la communauté et qu’il a été lui-même la victime de son propre père. Il a souhaité raconter son histoire publiquement pour aider les enfants encore « emprisonnés » dans la secte. Suite à son récit, trois de ses frères et soeurs ont admis avoir été abusés.
Étude
Un rapport publié par le Centre international d’étude de la radicalisation (ICSR°) de Londres, organisme britannique spécialisé dans l’étude de la violence politique et de la radicalisation, consigne les témoignages de 58 anciens jihadistes britanniques. L’intérêt de cette étude serait de dissuader les prétendants au départ et inciter les actuels combattants à quitter les rangs de l’organisation Etat islamique.
Vingt-cinq ans dans la peur
Joy Nason a vécu les 25 premières années de sa vie dans la communauté des Frères de Plymouth1 avec la peur constante de la « colère de Dieu ». À 71 ans, elle révèle ses douloureux souvenirs dans un livre, Joy and Sorrow (Joie et tristesse). Elle y raconte sa vie dans la secte mais surtout ses difficultés à « survivre et prospérer » en dehors puisque cette époque la hante encore chaque jour.
La scientologie aujourd’hui
Au terme de 17 ans d’enquête, la Scientologie va être jugée en Belgique le 26 octobre 2015. Deux de ses associations, la branche belge de l’organisation ainsi que le bureau européen pour les droits de l’homme, sont poursuivies pour escroquerie, pratique illégale de la médecine et non-respect de la législation sur la protection de la vie privée. Ce procès vient s’ajouter aux nombreuses affaires qui éclaboussent le mouvement en Europe et outre-Atlantique. La Scientologie serait-elle en perte de vitesse ? Les Etats-Unis qui l’ont vue naître seraient-ils plus attentifs aux virulentes critiques adressées à l’organisation depuis plusieurs mois ?
Le dossier « Miss Lovely »
Au début des années 1970, Paulette Cooper était une brillante journaliste. Elle a adhéré à la Scientologie pour y rejoindre un ami. Lorsqu’elle a ouvert les yeux sur l’organisation, elle s’est confiée à un magazine anglais. Le harcèlement a commencé peu de temps après… Elle a publié l’un des premiers ouvrages critiques sur le groupe, Le scandale de la Scientologie.
Elles dénoncent la secte dans laquelle elles ont grandi
Quatre ex-membres de la Mission de l’Esprit- Saint à Montréal, ont décidé de témoigner et de dénoncer le mode de vie de ce groupe religieux fermé. Elles ont dressé un triste portrait de la condition féminine dans la secte où les femmes « ne sont bonnes qu’à faire des enfants» et n’ont pas le droit de rêver.