Le rôle du pharmacien en matière de prévention du risque sectaire

Le journal de l’Ordre national des pharmaciens a consacré un dossier aux plantes médicinales dans lequel Serge Blisko rappelle le rôle du pharmacien en matière de prévention sur le risque sectaire.


Selon le président de la Miviludes, les pharmaciens doivent expliquer que « les produits à visée médicale ou thérapeutique non contrôlés par des organismes compétents peuvent être dangereux ». Ces produits sont parfois donnés dans le cadre de dérives thérapeutiques et/ou sectaires. Il est important que le professionnel fasse une lecture critique de la prescription, même et surtout lorsqu’il s’agit d’un amalgame de produits prescrit par un non médecin : plantes, teinture mère… Dans ce cas, le pharmacien peut refuser de délivrer les produits.

Le Docteur Sabrina Boutefnouchet rappelle quant à elle que naturel ne signifie pas sans danger. Parce qu’ils disposent d’une formation solide en physiopathologie, en toxicologie, en pharmacologie, en botanique et en pharmacognosie, complétée d’un module en phytothérapie et en aromathérapie, les pharmaciens sont les plus à-même de « conseiller, d’informer sur les effets indésirables et de prévenir les interactions médicamenteuses. »

Source : le Journal de l’Ordre des pharmaciens, N°31, décembre 2013