Allemagne / Tribunaux et services à l’enfance infiltrés

Un blog diffusé sur le site internet du « nouvelobs.com » alerte sur le fait que la structure de la famille et l’organisation de l’aide sociale en Allemagne » favorisent l’expansion des mécanismes d’emprise sectaire « sans que les tribunaux aient la culture ni les moyens de s’y opposer ».

L’aide sociale à l’enfance et à la famille reste décentralisée en Allemagne et elle est confiée aux communes sans aucun contrôle. Il revient aux tribunaux « de sanctionner les éventuelles infractions » mais l’expertise judiciaire est confiée à des associations indépendantes caritatives ou à des missions protestantes. Ces associations et l’aide sociale reçoivent d’importantes subventions pour ces missions. Cette « manne » devient donc un puissant « facteur d’attraction » pour les mouvements sectaires.

En effet, la loi allemande permet aux communautés religieuses et philosophiques d’échapper à toute procédure d’interdiction même si l’inconstitutionnalité de leurs actions et « de leur doctrine » est avérée.
Ainsi lorsqu’un parent allemand en couple avec un étranger choisit de se réinstaller seul en Allemagne avec ses enfants, il existe un risque important que le parent allemand soit récupéré par un service d’aide à la famille et à l’enfance infiltré ou tenu par un groupe sectaire. L’enfant grandit alors en vase clos avec son parent allemand dans une école tenue par le mouvement sectaire. Il n’a pas le droit de voir son parent étranger « en dehors de très rares visites surveillées par le service social ». Ensuite, un « embrigadement ayant lieu sous le masque d’une psychothérapie infantile » peut se produire.

L’ampleur du phénomène semble très préoccupant.

Source : http://famille-allemande.blogs.nouvelobs.com, 20.10.2011