Etats modifiés de conscience

Sandrine Mathen, analyste au CIAOSN

Qu’entend-on par « état modifié ou altéré de conscience » ? Et plus fondamentalement par conscience ? Dans quels contextes peut-elle être troublée ? Esquisse de réponses et évocation de risques inhérents.


Le concept de « conscience » renvoie à ce qui permet à « tout l’organisme de capter, de sélectionner et de traiter les informations venant du monde extérieur et de l’organisme lui-même, d’en garder certaines en mémoire, de réagir à d’autres de manière appropriée. Il y a donc adaptation de la personne à la réalité, à son environnement[1] » quand il y a conscience.

La conscience peut être altérée, modifiée, troublée, et présenter alors une large palette d’expressions de cette altération. La personne peut aller jusqu’à perdre la conscience de ses perceptions, voire d’elle-même à la manière d’un épisode psychotique. « L’état modifié de conscience » peut être provoqué par une hyperstimulation sensorielle, un déséquilibre neurochimique, des danses et des chants « sauvages »[2], une respiration particulière[3], de fortes émotions, des techniques méditatives, de l’hypnose[4], etc. Attardons-nous sur certaines de ces causes (…) Lire l’article dans son intégralité au format PDF

[1] Pr Jacques Lehouelleur, L’état de conscience, 10/12/2010, www.neur-one.fr/CONSCIENCE.pdf.
[2] Skeptic’s Dictionary, Altered states of consciousness, 28/12/2013, http://www.skepdic.com/altstates.html.
[3] Bangalore N. Gangadhar and Naren P. Rao, Self-induced altered states of consciousness, in New Horizons in the Neuroscience of Consciousness, p.290.
[4] Drew Westen, Psychologie. Pensée, cerveau et culture, 2000, De Boeck, p.501.

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