La Convention internationale des droits de l’enfant a 25 ans

 Le 20 novembre 1989, la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) était adoptée par l’ONU. Depuis, à l’exception de la Somalie et des États-Unis, tous les états l’ont dûment ratifiée.


 
Cette convention s’enracine dans un courant de pensée qui, de Jean-Jacques Rousseau à Françoise Dolto, considère l’enfant comme une personne douée d’une sensibilité, d’une parole et d’une pensée.

Mathilde Bienvenu, spécialiste de la protection de l’enfance à l’UNICEF, estime que “des progrès ont été accomplis. Mais tous les enfants du monde n’en ont pas également profité. Beaucoup trop sont encore considérés comme propriété des adultes, victimes d’abus et de négligences et des millions sont encore privés de services essentiels, comme l’accès aux soins ou à l’éducation.”  
 
Source : La Croix, 19.11.20141
 
1- Accéder au dossier spécial Droit de l’enfant : http://www.la-croix.com/Famille/Parents-Enfants/Dossiers/Les-droits-de-l-enfant-vingt-cinq-ans-apres-2014-11-19-1266491
 
 


Un nombre important d’enfants nés ou éduqués dans un milieu sectaire totalitaire est confronté à des risques importants de maltraitance non seulement de la part de leur entourage familial mais également des autres membres du groupe, et en particulier du gourou.
 
L’enfant évoluant dans un environnement sectaire est menacé à deux titres : en tant que mineur et en tant qu’adepte. Son statut de mineur le place de fait dans un état de vulnérabilité. Il est privé de son libre arbitre et de sa capacité à penser et agir par lui-même. Il doit tenir un rôle, remplir une mission auprès du groupe et du leader avec une obéissance absolue.
 
Dans ce cadre de vie perverti, les actes de maltraitance sont présentés par ceux qui les commettent comme profitables à celui qui les subit. Pire, ces actes deviennent des valeurs.

La cellule familiale ne représente plus la cellule de base, elle est soumise à l’autorité et au contrôle du groupe. Les parents sont dépossédés de leur autorité parentale et de leurs fonctions, transférées à la structure sectaire.